Pour Etablir le dossier de preuves de noblesse d’une famille, il est indispensable de constater qu’aucune trace de dErogeance ne soit venue entacher la noblesse de celle-ci, et cela en s’assurant notamment que les « qualifications nobles » ont bien EtE notifiEes sur tous les actes filiatifs antErieurs à l’annEe 1790.
A la lumière de nombreux documents, Jean-Louis de TrEourret de Kerstrat, spEcialiste des questions nobiliaires, a EtudiE la plupart des qualifications utilisEes sous l’Ancien REgime – Ecuyer, chevalier, noble homme, noble, messire, monsieur, maistre, bachelier, valet, damoiseau, herr & freiherr… – leur usage, la frEquence de leur utilisation et leur vEritable signification.
Pour cette nouvelle Edition, l’Etude consacrEe aux qualifications nobiliaires rEdigEe par l’auteur en 1997 a EtE augmentEe et enrichie d’un texte du grand gEnEalogiste des ordres du Roi, Antoine Maugard, sur le jugement qu’il portait à propos de l’omission de la qualitE d’Ecuyer continuEe pendant trois gEnErations ou cent ans. La question Etant de savoir si cette omission faisait perdre systEmatiquement la noblesse et quels Etaient les cas o๠des lettres de relief Etaient nEcessaires, et ceux o๠de nouvelles lettres d’anoblissement Etaient exigEes.
On notera l’avant-propos d’Henri-Melchior de Langle, docteur ès lettres, qui vient apporter les commentaires indispensables à une meilleure apprEhension de la jurisprudence nobiliaire sous l’Ancien REgime.