LIBOURNE (HISTOIRE DE) ET LES AUTRES VILLES ET BOURGS DE SON ARRONDISSEMNT TOME II

RAYMOND GUINODIE FILS A˨NE

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1876. Le livre que nous prEsentons ici est le second volume de l’ouvrage intitulE Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement qui en compte trois au total et qui apparaà®t comme un vEritable document de rEfErence sur la question. Dans ce tome II, c’est d’abord ” l’ancienne administration municipale de Libourne et l’ancienne administration des paroisses rurales de l’arrondissement ” qui est EvoquEe avec prEcision : Etude de la juridiction de la ville, de la commune en elle-même (organisation municipale, police, gouverneurs de la citE, impôts, conseil de la commune, revenus et charges, hôpital, instruction publique…). Ensuite, l’auteur relate l’histoire du canton de Saint-Emilion (Saint-Sulpice-de-Falerens, Vayres, Pomerol…) et il en fait la description dEtaillEe : origine, monastère, ordres religieux, Edifices importants, juridiction, foires et marchEs, collège, banlieue… Puis, il en vient au canton de Sainte-Foy, en retraçant les ” EvEnements politiques et moraux ” qui le concernent (origine, faits religieux, combats entre Français et Anglais, catholiques contre protestants) et en Etudiant l’administration municipale, avec les consuls et les jurats. Les consuls, qui ont pour livrEe le chaperon ” mi-parti noir et rouge “, Elisent le maire et font la police dans la ville, ainsi que dans tous les lieux o๠s’exerce la juridiction ; ils administrent aussi l’hôpital (ils en font bâtir un nouveau en 1551 aux frais de la commune) et possèdent un collège o๠l’on enseigne les belles-lettres (il disparaà®tra en 1789). Quant aux jurats, ils habitent la citE ou reprEsentent les paroisses. Les charges sont constamment plus importantes que les recettes – la municipalitE est endettEe – en dEpit des activitEs commerciales (le sel, les vins, les blEs) et industrielles (toile de chanvre : droguets, bures, couvertures). L’auteur complète ce panorama urbain par la liste des consuls de Sainte-Foy, depuis 1331 jusqu’en 1876 et il termine par un recensement impressionnant de pièces justificatives, restituant d’abord les statuts de Libourne (il y en a 82 : sur les trEsoriers, les sergents de ville, les mesureurs de sel, les jurats, le maire) et transcrivant la correspondance royale adressEe aux autoritEs de la ville, ainsi que de nombreux documents juridiques. © Micberth

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