1873.  » Il ne sera question ici du pèlerinage de Liesse que d’une manière incidente. On a tout dit sur ce pèlerinage « , prEcise M. Combier en introduction de cet ouvrage. Aussi son but est-il d’Etudier l’administration municipale, judiciaire, politique et financière de Liesse et de Marchais sous l’Ancien REgime, et de relater la vie des habitants. Marchais et Liesse offraient l’image d’un petit Etat dominE par le château et le pèlerinage. REunies en 1640 sous le titre de baronnie, les deux communes coexistèrent iusqu’en 1789, avec le même seigneur, la même justice, la même paroisse, tout en constituant deux communautEs distinctes. On ne peut, cependant, dissocier Liesse de son pèlerinage. Les besoins des pèlerins eurent beaucoup d’influence sur le commerce, la vie locale. Les imagiers, très nombreux, Etaient constituEs en communautE. La clameur des chapelotiers, bouquetiers, bimbelotiers, ciriers, empêchaient les fidèles de se recueillir. En 1670, on comptait douze bouchers à  Liesse et trois moulins banaux. Les habitants de la rEgion retrouveront dans ce passionnant ouvrage de nombreux dEtails et anecdotes sur leurs ancêtres, consignEs dans les actes et documents officiels, sources de prEcieux renseignements sur le passE. © Micberth