LYON (L’ENSEIGNE À )

JOHN GRAND-CAR DESSINS DE GIRRAN

65,00

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John Grand-Carteret nous entraà®ne dans une dEcouverte pour le moins originale : l’Etonnante histoire des enseignes commerciales. PublicitE de proximitE et tEmoin privilEgiE tant des Evolutions du commerce urbain que de la personnalitE changeante des rues qui l’accueillent, l’enseigne devait être traitEe par le biais d’une ville de choix, à  la hauteur des ambitions encyclopEdiques du chercheur passionnE. La richesse prEcoce des enseignes lyonnaises et leur raison d’être ne lui ont pas EchappE : ” De bonne heure, Lyon fut une grande citE, un centre commercial et industriel prospère. ” John Grand-Carteret rEussit en 1902 à  faire publier cette oeuvre de rEfErence dont il dEfinit lui-même l’objet singulier : ” Ce volume est double ; je veux dire qu’il est, à  la fois, conçu à  un point de vue gEnEral et à  un point de vue particulier, – gEnEral, parce que sans remonter au dEluge, sans m’occuper des Romains, j’ai voulu faire ressortir ce qu’on avait, encore, à  peine entrevu, la philosophie et les particularitEs multiples de l’Enseigne – local, parce que je me suis cantonnE pour la partie moderne, en une ville unique et en une ville de province, bien toujours la première malgrE les surprises des recensements, Lyon. ” Cette dEclaration d’un homme non natif du lieu rEpond bien à  celle, plus ironique, du père Commire dans les Carmina : ” Lutèce, ne soit pas si fière, à  peine tu Etais nEe que dEjà  la Gaule m’avait proclamEe reine de ses citEs. ” Pour parachever son travail, John Grand-Carteret a demandE au graphiste lyonnais renommE Gustave Girrane d’illustrer abondamment ses propos. REsultat : près de quatre cents dessins oà¹, pour reprendre les termes du Courrier de Lyon, il ” transcrit ce qu’il voit avec exactitude, minutie. L’on peut être assurE qu’il ne trompe point son monde et cela est une qualitE dans un temps o๠tout n’est que façade, o๠la moindre babiole revêt des aspects qui la font prendre pour une chose prEcieuse. ” Nous dEcouvrons ainsi une enseigne Au tailleur ni riche ni pauvre, avenue de Saxe, un seigneur fEodal dEtroussant les marchands, un bas-relief antique transformE en enseigne à  Vaise, la maison aux 365 fenêtres vue du quai Saint-Vincent, Au Bon Gnafron qui annonce un marchand de chaussures cours Gambetta, l’Etiquette de la Crème de Cocu, le prospectus Au Gagne-Petit d’un magasin-bazar, et des centaines d’autres reprEsentations cocasses, insolites, amusantes ou excentriques.© Micberth

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