« Ce fut à la fin du XVIe siècle, au moment où Marseille retrouvait un statut et un rôle en Méditerranée que l’archipel maltais entra « personnellement » dans l’histoire. Chef-lieu de la contre-course chrétienne, elle passa progressivement de l’influence espagnole à l’influence française. Tout naturellement Marseille et la Provence eurent avec elle des liens d’intérêts, principalement liés à l’armement en course. » Dans cet ouvrage les auteurs examinent la relation commerciale et politique entre Malte et Marseille, où les intérêts français font de Malte un centre d’importance pour la marine de commerce provençale. Grâce à l’étude des registres de lazaret et aux lettres consulaires reçues de Marseille et de Toulon (dont les détails sont reproduits dans le livre) par le chargé d’affaires français à Malte, ils nous amènent au cœur de cette Méditerranée du dix-huitième siècle.