MASSIAC ET SON PAYS

JEAN RIEUF

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1971. L’ouvrage prEsentE ici offre d’autant plus d’intErêt que son auteur, Jean Rieuf, est un fin connaisseur de Massiac et de sa rEgion, ElevE par un père gEologue, minEralogiste et archEologue, dans l’amour et la connaissance de cette terre. Aussi, rien d’Etonnant à  ce qu’il nous rEvèle, avec un grand luxe de dEtails, la gestation gEologique de ce canton d’Auvergne et de son environnement, ses origines prEhistoriques très anciennes (prEsence de tribus dès le plEistocène du quaternaire) et les dEbuts de son histoire au Ve siècle, avant notre ère, lors de l’installation des Ibères. L’EpopEe guerrière que reprEsente, pour les Romains et les Gaulois, leurs adversaires, la conquête de cette partie de la Gaule, est retracEe avec la même prEcision et la même passion. Et la grandeur, comme la dEcadence, du système fEodal (maisons d’Apchon et d’Espinchal, prEsidant aux destinEes du lieu de 893 à  1789) est EvoquEe avec tout autant de rigueur. Familier du terroir massiacois, l’auteur nous dEcrit aussi toutes les traces des pratiques religieuses qui s’y sont exercEes, il y a fort longtemps : le rocher abrupt nommE Belair (de Bel, nom d’origine celte dEsignant la divinitE solaire), les pierres plantEes, au nombre de 60 dans le dEpartement, la grotte solaire, sans doute occupEe il y a 20 000 ans par les MagdalEniens, les divinitEs multiples de l’Epoque des druides (gorges, arbres, rochers…) et naturellement les Edifices construits par les chrEtiens, les Eglises (Saint-AndrE), les chapelles (Saint-Jean, Vauclair), les prieurEs (Saint-Victor de Massiac, Grenier-Montgon, La Chapelle-Allagnon, Molèdes, Leyvaud, Laurie…) ; sans oublier l’histoire de la paroisse, sa fondation, ses heurs et ses malheurs (l’Eglise est brà»lEe, en 1440, par Jean de Salazar qui la situe en terre ennemie). Jean Rieuf consacre ensuite un long chapitre à  l’histoire du bourg, jusqu’à  la REvolution française, Evoquant ” le patois “, indispensable, selon lui, à  la connaissance de l’histoire locale, d’autant qu’il est souvent utilisE dans la rEdaction des documents officiels (cartulaires, contrats, procès, actes notariEs…) de la paysannerie, les franchises communales (24 mai 1429), le bourg lui-même, avec ses fortifications, ses rues, ses places et ses Edifices, les châteaux du Montel et de Massiac, l’attaque du Chandèze, la peste (en 1694) et la REvolution. Il termine par l’Evocation du Massiac moderne : sa situation et son climat (” le Nice du Cantal “), les routes et le chemin de fer (ouvert en 1861), la pêche à  la truite dans l’Allagnon et dans l’Arcueil, la chasse et le thermalisme, les curiositEs et les circuits touristiques.© Micberth

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