MILLY-SUR-THERAIN DES ORIGINES À  NOS JOURS

L'ABBE DENIS LE SAYEC

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1963. La vallEe du ThErain, en pays de Beauvaisis, humide et verdoyante à  souhait, est bien connue des vrais amateurs de vie rurale et le village de Milly, aux ” Etangs fameux “, dont l’abbE Le Sayec retrace ici l’histoire, apparaà®t comme l’une des localitEs les plus typiques de cette terre d’Île-de-France, à  l’habitat très ancien. Dès l’Epoque prEhistorique, en effet, les lieux Etaient peuplEs et l’on a trouvE sur place des vestiges nombreux (hachettes, grattoirs, perçoirs, tranchets… ) ” du passage et du sEjour des populations primitives ” aux environs de Milly. Le martyre de saint Dinault, que l’on peut dater de l’annEe 407, montre que la rEgion Etait christianisEe avant l’invasion des Vandales et c’est la charte de ThEodEtrude (627) qui cite pour la première fois le nom de Milly. Les seigneurs qui rEgnèrent sur la châtellenie se signalèrent d’abord par un comportement de pillards, à  l’affà»t des grosses et menues dà®mes (rEservEes aux Evêques, aux pauvres, aux clercs et à  la rEparation des Eglises), mais leurs successeurs restituèrent ces biens (XIe et XIIe siècles) et les plus grands d’entre eux furent les châtelains des croisades. Toutefois, le brigand Pierre Regnault ayant fait du château de Milly son quartier gEnEral, la forteresse fut assiEgEe et dEtruite en grande partie par les troupes de Jean de Bourgogne, le gouverneur de Picardie (1442) et après cet assaut, le bourg lui-même ” ne fut plus que ruine “. En 1527, la châtellenie est rattachEe à  la couronne de France et, par la suite, apanagistes et engagistes se succèdent jusqu’à  la REvolution, ainsi que ” châtelains du tiers ” (à  partir de 1699), le marEchal de Boufflers ayant acquis les deux tiers du domaine. La ” vie profonde, intime, religieuse, communale, professionnelle et familiale “, au fil des siècles, est tout aussi riche et mouvementEe : et la population, les hameaux, les diffErents maires, l’instruction publique, les moyens de communication (de la diligence au chemin de fer), l’agriculture (cErEales et Elevage), le commerce et l’industrie, le climat (Equilibre entre influences ocEanique et continentale), la pêche et la chasse font l’objet d’Etudes prEcises. © Micberth

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