1877. Ancien maire de Mirecourt et secrEtaire de la SociEtE d’archEologie lorraine, Charles Laprevote Etait l’homme tout dEsignE pour Ecrire une monographie sur la citE qu’il avait administrEe ; d’autant qu’il Etait le premier à  le faire, ce qui est toujours une motivation supplEmentaire, et qu’il tenait à  retracer le passE de Mirecourt, dans son authenticitE lorraine, c’est-à -dire à  partir de ses origines, sans doute au dEbut du Xe siècle (premier document en 965) jusqu’en 1766, date de la rEunion du duchE à  la France. ProfondEment ancrE dans sa volontE de circonscrire son champ d’Etudes, non pas par chauvinisme, mais par fidElitE à  cette terre d’Election, il fait d’abord surgir sous sa plume les courageux et turbulents comtes de Toul qui Etablirent leur pouvoir dans une Epoque anarchique (Xe siècle) et possEdèrent Mirecourt depuis sa fondation. Les siècles qui suivirent furent, pour la ville, à  la fois une ère de dEveloppement artisanal et commercial et une pEriode agitEe (guerres fEodales). Aussi la citE Etait-elle dEjà  fortifiEe au XIIIe siècle, lorsqu’elle devint la propriEtE du duc de Lorraine, Ferri III (1279). Soucieux d’asseoir son importance, ce dernier fit fabriquer de la monnaie, avec le nom du lieu Ecrit en langue vulgaire et il y installa l’un des trois grands bailliages de Lorraine, les deux autres Etant Nancy et Vaudrevange. Plus tard, la ville connut un accroissement de sa population et de sa richesse ; premiers embellissements urbains notables : maisons marchandes, Eglise Notre Dame en sa NativitE… Mirecourt allait devenir l’une des citEs les plus riches de Lorraine, grâce à  la vitalitE de son commerce et de son industrie : fabrication de drap et de dentelle, lutherie et facture d’orgues, mais elle subit aussi des faits de guerre terribles, en particulier au XVIIe siècle, du fait de la France. Des biographies sur les personnalitEs locales, enrichies de Pièces justificatives, complètent ce rEcit mouvementE. © Micberth