1902. On sait que Mirepoix existait bien avant l’ère chrEtienne et que la citE fut dEvastEe. En 1279, le jour de la Saint- Cyr, toute la ville fut inondEe par une crue de l’Hers. On la rebâtit autour du prieurE des BEnEdictins. En 1317, le pape Jean XXII d’Avignon en fit le siège d’un EvêchE. L’importance de la ville fut alors considErable. Cette histoire passionnante est relatEe dans l’ouvrage de F. Descuns, publiE en 1902 sous le titre  » Notice historique sur la ville de Mirepoix  » que nous rEEditons aujourd’hui. L’auteur fait revivre les seigneurs. En 1104, Roger de Bellissens-Mirepoix mourut en Terre sainte. Le territoire passa alors aux mains des comtes de Carcassonne en 1110. Ce fut en 1229 que la seigneurie fut rattachEe à  la couronne, dans la province du Languedoc. On assiste à  la prise de Mirepoix par Simon de Montfort en 1209, lors de la croisade des Albigeois, de 1360 à  1365 aux ravages des grandes compagnies et des Routiers qui engendrèrent l’Emigration des habitants vers la Catalogne. Descuns relate le fonctionnement de l’administration de la ville : son conseil politique dirigE par 24 membres, avec parmi eux 4 consuls chargEs de la direction des affaires communales, de la milice bourgeoise, de la justice et de la nomination des maà®tres d’Ecole. L’Epoque rEvolutionnaire est mentionnEe : le 21 fEvrier 1790, les armoiries Etaient ElevEes au-dessus des portes de la ville ; en 1790, Mirepoix devenait chef-lieu de canton. L’auteur fait revivre les personnages : Vidal, cElèbre astronome, directeur de l’Observatoire de Toulouse, Antoine-Benoà®t Vigarozy, le  » fabuliste du Midi « . Cet ouvrage fourmille de dEtails, d’anecdotes. Il ne manquera pas de passionner les lecteurs. © Micberth