1905. Le cachet et l’anciennetE de la ville de Montfort-l’Amaury ne sont un secret pour personne et Victor Hugo lui-même, qui vint souvent intra-muros voir son ami, le poète Souillard (dit de Saint-Valry), Ecrivit une ode vibrante, dEdiEe aux vestiges du château, dans laquelle il exprimait son attachement à  cet Edifice.  » Là  souvent je m’assieds, aux jours passEs fidèle, sur un dEbris qui fut un mur de citadelle…  » Mais le comte de Dion, lui, ancien maire de la localitE, dont les connaissances en histoire et en archEologie Etaient Eminentes, ne pouvait se contenter de quelques vers pour vanter la beautE et la richesse patrimoniale de sa ville : aussi l’ouvrage savant et agrEable qu’il lui consacra apparaà®t-il à  la fois comme un document de rEfErence sur la citE mEdiEvale et comme un sEsame historique (et touristique) à  l’intention des visiteurs des lieux. Judicieusement illustrE, ce livre, rEdigE d’une plume alerte, nous permet de tout savoir sur Montfort-l’Amaury, hier et aujourd’hui. Son histoire commence dès la construction du château (de Montfort) par le fils d’Hugues Capet, sur la route de Paris, avant la fondation de la ville au pied du château par Amaury, le fils du comte de Hainaut qui la fortifie ; elle se poursuit par l’Evocation du château prEcisEment (donjon massif et tour de la barbacane, action d’Anne de Bretagne et ruine consommEe à  la fin du XVIe siècle, travaux en 1815, 1842 et 1856), puis par la description des remparts et des Eglises (superbes vitraux de l’Eglise Saint-Pierre,  » mille couleurs, 37 verrières anciennes « , restauration au milieu du XIXe siècle) et par celle du cimetière : transfert hors de la ville au XVe siècle et transformations aux XVIe et XVIIe, son ouverture cintrEe servant de modèle à  Ciceri, le peintre de l’OpEra pour le IIIe acte de Robert le Diable. L’auteur termine par l’hospice et la prison et la transcription du poème de Victor Hugo intitulE Aux ruines de Montfort-l’Amaury. © Micberth