PASSAVANT (LE MASSACRE DES MOBILES LE 28 AOÀ»T 1870)

A. PATOUX

18,00

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1887. Encore imprEgnE de sauvagerie guerrière et de l’horreur suscitEe par les exactions des Prussiens pendant la guerre de 1870, cet ouvrage d’A. Patoux n’est pas seulement le rEcit fidèle, enrichi de tEmoignages recueillis à  l’Epoque auprès de divers acteurs et tEmoins oculaires du ” massacre des mobiles de la Marne à  Passavant ” ; il apparaà®t aussi comme l’histoire prEcise et dEtaillEe de la garde nationale mobile du canton de Vitry-le-François pendant le conflit : appel à  l’activitE conformEment au dEcret du 16 juillet 1870, exercices effectuEs, constat de l’inexpErience et de l’armement rudimentaire des jeunes recrues, Evacuation de la ville et combat de La Basse. C’est ensuite que les mobiles sont capturEs par l’ennemi, qu’un grand nombre de prisonniers est massacrE à  Passavant, dans des circonstances effarantes et que des mesures sont prises par les autoritEs locales et les habitants après cette incroyable hEcatombe. Par la suite, les survivants gagnent Glogau, o๠les soldats sont internEs dans des conditions terribles (692 Français morts, dont 49 mobiles), le retour vers la France ayant eu lieu le 15 avril 1871. Suivi d’un chapitre intitulE Hommage aux victimes, ce rEcit particulièrement dramatique, dans lequel l’indignation et l’apologie de la paix (implicite et explicite) côtoient l’Evocation d’une terrible rEalitE, reprEsente un moment essentiel du passE âpre et mouvementE de cette rEgion de la Marne (Champagne humide, Argonne) dEjà  EprouvEe par des combats en 1792 et plus tard en 1914 et 1918. A ce titre, il mErite d’être portE à  la connaissance du public aujourd’hui. Impossible de ne pas citer ici la dEclaration faite en ouverture : ” Nous avons puisE aux sources naturelles, interrogE les tEmoins oculaires dont les souvenirs sont encore bien vivaces, contrôlE sErieusement les diverses dEpositions Ecrites qui nous ont EtE remises et tout passE au crible de la plus sEvère critique, afin de ne rien admettre qui ne porte le cachet de la plus irrEfragable authenticitE. ” © Micberth

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