PERTUIS. MIETTES D’HISTOIRE LOCALE

LE CHANOINE H. TROUILLET

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1952. RegroupEes et annotEes par le Dr J.-M. Marsily, membre de l’acadEmie du Vaucluse, les Miettes d’histoire locale du chanoine H. Trouillet apparaissent aujourd’hui comme un vEritable document de rEfErence sur l’histoire de Pertuis, capitale du pays d’Aigues, o๠ce prêtre Erudit fut curE de 1907 à  1922. Sans parti pris idEologique, mais conscient de l’importance de l’action de l’Eglise sous l’Ancien REgime, cet ” historien impartial ” dEcrit la christianisation (probable) des lieux dès le Ier siècle, non sans avoir EvoquE au prEalable la pEriode prEhistorique (prEsence humaine très ancienne), l’Epoque celto-ligure, puis gallo-romaine (tuiles, poteries, assises de pierre, cimetières…). Il consacre aussi toute une partie de son ouvrage à  l’histoire des Edifices religieux du terroir qui est Etroitement liEe à  celle de la citE : à  la chapelle Notre-Dame-des-Preds (ou des Anges), sanctuaire dEtruit par les Sarrasins et rebâti ensuite hors de la ville (d’o๠son nom : de pratis) qui allait devenir un lieu de pèlerinage, aux Eglises Saint-Pierre et Saint-Nicolas et à  des chapelles champêtres qui ont disparu. Le 2 mai 1599, après des annEes de guerre civile et d’EpidEmies, une procession extraordinaire se forme à  Pertuis (” pouvres hères à  la barbe hirsute, bourgeois aux abits cossus, gentilshommes au pourpoinct de soye… “, avec ” un gros baston, de fortes chaussures et sur le dos une besace “) et s’Ebranle en direction de Contignac, Saint-Maximin et la Sainte-Baume, pour accomplir un vœu qui avait EtE fait, lors de la grande peste de 1587. La ferveur est totale, les paysages traversEs admirables et le voyage, racontE par un tEmoin de l’Epoque, dure plus d’une semaine. Autres auxiliaires prEcieux de l’historien, les anciens notaires pertuisiens dont les archives rEvèlent ” toute l’histoire de nos ancêtres ” : l’auteur ouvre leurs registres et y trouve non seulement des informations sur ces gardiens du passE de la citE (ils travaillent dans la rue, dans les Eglises, les cimetières, les auberges…) mais aussi le relevE d’EvEnements de toute nature (peste de 1621 et de 1640, vent chaud, en janvier 1520, qui fond la neige…). Enfin, il clôt son ouvrage sur l’histoire du clergE local et sur les mœurs d’autrefois. © Micberth

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