PETRUCIA-PEYRUSSE (HISTOIRE POLITIQUE, ADMINISTRATIVE, ECONOMIQUE ET SOCIALE D’UNE COMMUNE)

PAUL GLEYROSE

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1900. Un site aussi impressionnant que celui de Peyrusse-le-Roc, situE à  une altitude de 465 m, avec les vestiges anciens et imposants du Rupes Peruciae et ses chemins de randonnEes, eux aussi haut perchEs, possède, aujourd’hui encore, en ce dEbut de 3e millEnaire, une force d’Evocation saisissante. Celle-ci est encore plus sensible pour quelqu’un qui, comme l’auteur de cet ouvrage, a des liens ancestraux avec cette localitE, autrefois place forte redoutable, " nid d’aigle entourE d’une enceinte fortifiEe " ; on trouve, en effet, dans les Pièces justificatives de ce livre, un Gleyrose notaire en 1598, un sieur Jean-Louis Gleyrose, praticien, en 1778, et un citoyen Gleyrose, maire, en 1793. Ici, les liens du sang nourrissent l’Emotion esthEtique et la passion du chercheur et nous ne nous Etonnons plus que Paul Gleyrose, le descendant des prEcitEs, nous prEsente ici une monographie aussi dense qui englobe l’histoire de Petrucia-Peyrusse, des origines prEhistoriques jusqu’à  l’annEe 1900, avec ses couleurs d’EpopEe (rôle capital de la citE dans la guerre contre les Anglais), mais aussi ses aspects dEmographiques, Economiques et sociaux (indigence d’une partie des habitants, après 1789, et " dEfaut de relations " avec les villages environnants) et un portrait complet et dEtaillE de la petite commune, à  la fin du XIXe siècle, autrefois important chef-lieu de bailliage royal, dans une vision lucide et contrastEe toujours fidèle aux documents d’archives. Longtemps la ville, au site privilEgiE, nommEe dans les actes officiels, tantôt Oppidum Petruciae, Villa Petruciae, Rupes Peruciae ou Castrum Petruciae, tire sa puissance de sa topographie, même si c’est au prix de guerres quasi incessantes, du VIIIe siècle (siège de PEpin le Bref), jusqu’au XVIe (attaque sans succès des calvinistes en 1568), en passant par des actes de rEsistance armEe contre les agents de la royautE (XIIe siècle), la guerre des Albigeois (dEbut du XIIIe siècle), le long conflit qui oppose la France à  l’Angleterre (XIVe siècle) et la lutte des deux factions rivales, les Bourguignons et les Armagnacs (XVe siècle). Relevant directement des comtes de Rouergue, en raison de sa situation de place forte, elle verra son sort liE au leur (à  partir de 849) jusqu’à  ce que la souverainetE royale s’impose, avec Hugues Capet et ses descendants. Mais à  partir du XVIe siècle, dEchue de son rang de place forte (dEcouverte de la poudre, progrès de l’artillerie, rEgions pacifiEes tout autour), Peyrusse verra son activitE diminuer jusqu’en 1789, alors que les charges fiscales, elles, s’alourdissent. L’abolition des privilèges est accueillie avec joie par les habitants, mais " aucune goutte de sang ne fut versEe (dans la ville) pendant la REvolution ". En 1848, la vie communale " semble recevoir une certaine impulsion ", les voies de communication s’amEliorent : Peyrusse la superbe, pittoresque village aveyronnais, devient, peu à  peu, un flamboyant oriflamme du passE.© Micberth

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