1904. Par sa situation topographique, Pionsat constituait un centre de commerce relativement important. C’Etait depuis longtemps un lieu de rendez-vous pour les marchands et ses marchEs très prospères approvisionnaient les habitants de Montluçon, Gannat, Clermont, Riom… Après avoir fait le bilan de la situation dans le canton avant 1789, Maxime Mangerel Evoque avec une grande prEcision toute la pEriode rEvolutionnaire jusqu’en 1800, dans son aspect administratif, politique, Economique, religieux, social. Ainsi, la loi du 20 octobre 1791 crEe les percepteurs nommEs par adjudication. Des impôts nouveaux comme la contribution foncière, la contribution mobilière, la taxe somptuaire, la contribution des portes et fenêtres remplacent ceux de l’Ancien REgime. La patente, instituEe en 1791, est supprimEe en l’an III à  la suite d’innombrables pEtitions. La population, qui Etait de 1 700 habitants à  Pionsat en 1791 et de 7 804 âmes dans tout le canton, connut de nombreux tourments en tous genres. L’auteur fait le point sur la dEtresse publique, les difficultEs d’approvisionnement, les EpidEmies, les rigueurs de la tempErature, sur fond de dEsordres et d’arrestations. Lors d’un hiver particulièrement rude, la glace atteint 22 pouces d’Epaisseur sur les Etangs, les moulins manquent d’eau, les arbres sont gelEs. Puis arrivent les pluies et inondations qui emportent les semailles. L’annEe 1793 est marquEe par une disette effroyable. Les loups apparaissent en l’an IV. L’an V verra à  nouveau l’abondance des rEcoltes et la fin des restrictions. Le collège de Pionsat, fondE en 1581, placE sous la direction du curE et du clergE paroissial, un temps abandonnE au dEbut de la pEriode rEvolutionnaire, accueillera 33 Elèves en 1792. Une Ecole de filles sera ouverte l’annEe suivante. Cet ouvrage qui fait le point sur une pEriode tourmentEe souvent mal connue, donnera aux habitants de tout le canton de Pionsat un aperçu de la vie de leurs ancêtres.© Micberth