1905. Plombières, ou le privilège d’avoir une histoire très fournie et des auteurs passionnEs pour la rapporter. La rEussite est complète, l’attrait indEniable. Les eaux de la ville sont à  l’origine de la prEcocitE de son histoire. Dès l’Epoque romaine, elles servent à  alimenter les piscines thermales des conquErants. Le polythEisme ne s’imposera pas très longtemps, l’implantation religieuse passant plutôt par le christianisme. Monuments et mouvements sont là  pour tEmoigner : la chapelle de l’hospice, l’ancienne Eglise, les chanoines d’HErival, le couvent des Capucins, entre autres. Les hôtes de marque ne rEsistent pas au charme des lieux. Les plus douEs dans leur domaine passent à  Plombières : la noblesse des ducs de Guise ou des princes de Lorraine; l’esprit d’un Montaigne, d’un Saint-Simon ou d’un Voltaire. Quant à  NapolEon III, il y fait de nombreux et longs sEjours, notamment dans l’ancienne maison des Dames. L’authenticitE du lien s’illustre par les projets rEalisEs pour la ville, comme la sociEtE d’exploitation des thermes ou la transformation du Ban d’Ajol. Des catastrophes naturelles aux industries, la ville offre toutes les facettes. Le feu, l’inondation et le tremblement de terre l’endeuillent tour à  tour. Le fer, l’acier, la broderie et la porcelaine sont ses principaux centres d’occupation. Une traversEe complète de ses siècles de dEveloppement.© Micberth