1941. SEsame historique indispensable pour tous les amoureux de la Cornouaille, et plus particulièrement pour ceux de PlonEour-Lanvern et du canton de Plogastel-Saint-Germain, l’ouvrage du chanoine PErennès, grand historien du Finistère, est aussi un guide touristique très riche en informations qui comblera tous les visiteurs, sensibles à  la beautE des sites naturels et archEologiques. Le terroir de PlonEour-Lanvern possEdant un patrimoine architectural considErable, l’auteur s’est donnE pour tâche de nous le faire dEcouvrir, au grE d’une dEambulation savante et inspirEe. Avec la complicitE talentueuse du vicomte Frotier de la Messelière (Vue gEnErale de la paroisse, Manoir de TrEvilit, Eglise de Lanvern, Eglise paroissiale de PlonEour-Lanvern, Chapelle de Languivoa, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle,) il recense toutes les antiquitEs locales (dolmens, menhirs, tumuli, vestiges divers…), fait le tour de toutes les seigneuries et manoirs et retrace l’histoire de Lanvern, prieurE (XIe siècle) et  » paroisse exiguà«  » (Eglise priorale des XVe et XVIe siècles), rattachEe en 1825 à  PlonEour. Tous les autres Edifices sont dEcrits avec le même souci du dEtail : l’Eglise paroissiale, avec ses clocher et verrière, maà®tre-autel et chœur, tribune et tableaux, le presbytère et les calvaires… Les grands moments de l’histoire ne sont pas oubliEs : les prônes fulminants du recteur de PlonEour, M. Morvan (janvier 1792) qui, dEnoncE aux autoritEs, fut arrêtE le 25 janvier, et aussitôt libErE, puis à  nouveau arrêtE le 22 fEvrier et relâchE le 29, condamnE à  un an de prison le 4 mars, mais toujours en exercice en juin, emprisonnE au château de Brest et envoyE en Espagne, puis de retour à  PlonEour en 1801, avant d’être remplacE par Yves Follic (1802). Bien des prêtres durent exercer leur sacerdoce clandestinement : le chanoine PErennès les cite nommEment, ainsi que tous les recteurs, prêtres, curEs, vicaires qui officièrent dans la paroisse. L’esprit de rEsistance ne se limita pas à  cette pEriode, puisque l’Ecole des Filles de JEsus, fermEe en 1903, rouvrit quelques mois plus tard. Et c’est l’histoire du père Ronac’h,  » vaillant missionnaire  » en Afrique et enfant du pays, qui sert de conclusion à  sa monographie. © Micberth