En Europe, depuis le milieu du xixe siècle, les signes lapidaires furent qualifiés de marques de tâcheron. Cette appellation s’est répandue et s’est imposée un peu partout. Or, trente ans de recherches nous ont montré que cette dénomination est trop restrictive et bien souvent erronée. Elle recouvre en fait une variété de situations, de statuts sociaux, de contenus à connotation juridique, etc. Ce livre décrit, textes archivistiques à l’appui – dont il établit pour la première fois un corpus -, la diversité, la pluralité, la multiplicité de sens à donner à ces signes qu’une observation lacunaire a classé, par facilité et faute d’une analyse approfondie, sous un même vocable univoque. L’auteur y établit la typologie des signes, les différents modes de représentation (en creux, en relief, peints) et ce, dans une optique européenne. Cet ouvrage est un guide pratique pour connaître le signe lapidaire, son historiographie, sa morphologie et les apports de la glyptographie à l’Histoire. L’ouvrage contient aussi un corpus inédit des sources en Europe, ainsi que la liste des marques des maîtres de carrières belges et des associations momentanées….