QUINTIN ET SES ENVIRONS (APERÇU DE L’HISTOIRE DE)

LE COMTE H. LE NOIR DE TOURNEMINE

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1911. La seigneurie de Crenan, tout comme les terres alentour, dEpendait de la ” Bannière ” de Quintin. Au XVIe siècle, le fief compte vingt-huit paroisses. Les diffErents personnages ayant dEtenu Quintin sont citEs par Le Noir de Tournemine. Ainsi Geoffroy Boterel, premier seigneur des lieux ou Jeanne du Perrier et son mari Pierre de Rohan, ” le batailleur par excellence “. Ce couple profite d’une pEriode calme pour rEparer le château et fonder une Ecole de clercs. Guy XVI (Nicolas de Montfort-Laval) leur succède en 1505 et dEcide de suivre le roi Louis XII en Italie. Plus tard, il deviendra amiral puis gouverneur de Bretagne, après la mort du duc d’Alençon. Vers 1540, le second comte de Vertus tente d’astreindre le seigneur de Laval à  lui rendre ” hommage de juveigneurie ” pour Quintin. Le refus de ce dernier marque le dEbut d’un procès qui va durer près d’un siècle. En 1637, enfin, le Parlement de Paris avise Henri de la TrEmoille qu’il doit se soumettre aux nouveaux seigneurs du Goà«llo. La terre de Quintin est alors vendue pour 470 000 livres au marquis de la Moussaye, Amaury III de Gouyon. L’auteur nous dEvoile ainsi les multiples rebondissements dans la destinEe de cette commune dont il admire la situation gEographique : ” rien n’est plus agrEable à  l’oeil que le spectacle de Quintin vu des collines qui l’environnent, et le touriste qui y relâche, venant de Saint-Brieuc par exemple, s’il a soin de suivre l’ancienne route, est gEnEralement charmE par l’aspect de cette villette, vEritable relique fEodale, EtagEe en amphithEâtre dans un site des plus pittoresque. ” Le Noir de Tournemine n’oublie pas les manoirs et les châteaux remarquables des environs. Ainsi le château de Lorges, oeuvre de Guy-Nicolas de Durfort qui laisse le souvenir d’un homme de bien et de coeur. Ce lieu est investi en octobre 1799 (Brumaire an VIII) par un groupe d’hommes qui viennent de dElivrer 247 royalistes incarcErEs au chef-lieu. Une ” colonne de Bleus briochins ” est annoncEe, et Mercier (chef d’Etat-major de Georges Cadoudal) prEpare alors une embuscade près de la Croix Saint-Lambert. Pendant la Terreur, et notamment après l’exEcution du recteur Cormeaux en 1794, la chapelle du Houllin devient un centre de protestation anti-rEvolutionnaire. Les patriotes rEpliqueront par le feu mis au monument religieux. La densitE du texte de Le Noir de Tournemine, soulignEe par les illustrations de Frotier de la Messelière, font de cet ouvrage une rEfErence obligEe pour tous les amateurs d’histoire locale.© Micberth

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