REDON (HISTOIRE MILITAIRE DE)

J. TREVEDY

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1893. Le prEsident TrEvEdy, historien averti de la Bretagne, et de Redon en particulier, mesurant à  quel point la violence guerrière Etait insEparable du passE de la citE, et ce dès ses origines (dEvastEe par les Normands, l’abbaye Saint-Sauveur ne se releva de ses ruines qu’à  la fin du IXe siècle), se donna pour tâche de retracer l’histoire militaire de la ville ; rEcit passionnant et mouvementE, son livre apparaà®t davantage comme la restitution (vivante) d’une rEalitE que comme la prise en compte d’une quelconque spEcificitE. La guerre (rEcurrente) ne se rEsumait pas seulement, en effet, à  des EvEnements militaires (guerres de Blois-Montfort au XIVe siècle, attentat des Penthièvre en 1420, seigneurs liguEs aux côtEs des Français en 1487, lutte contre Anne de Bretagne, combats et actes de brigandage liEs à  la Ligue et autres faits militaires en 1799 et 1815), mais aussi à  bien des enjeux politiques – par exemple à  l’histoire de la maison de Rieux – à  des Erections (ou des destructions) architecturales, à  un mode de vie qui devait se pErenniser, à  la protection des Edifices et Etablissements religieux…. Ainsi l’abbaye, qui Etait à  l’origine même de la ville et de ses activitEs, dEvastEe autrefois par les Normands, dut subir à  nouveau des exactions (pillages, violences) de la part d’Olivier de Pont-Château et d’autres seigneurs voisins, en 1126, ce qui contraignit son abbE à  appeler à  l’aide le duc Conan III, et plus tard, la prospEritE commerciale de la ville (navires en grand nombre montant à  Redon et en descendant) fut mise à  mal lors des guerres de Blois et de Montfort (1342-1360), jusqu’à  ce que l’abbE Jean de TrEal fortifia la citE, qui ne retrouva pas sa richesse passEe, mais acquit une rEelle importance comme place de guerre ; sa volontE dEfensive apparaissant telle que le roi nomma Jean de Rieux capitaine de la place. Ce fut le dEbut d’une nouvelle ère pour la ville, souvent au cœur des combats dEsormais, surtout à  l’Epoque de la Ligue (1586-1598), mais sans contact avec l’ennemi par la suite, n’entendant le bruit du canon que lors des solennitEs publiques et dEtruisant ses murs (en 1762), une initiative qui se rEvEla fâcheuse, au moment des invasions de 1799 et de 1815. © Micberth

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