Ce livre dépeint les guerres de Vendée à la manière d’un immense vitrail, où les trésors artistiques d’une Vendée héroïque et méconnue viennent illustrer une narration claire et concise des événements. Une mosaïque de scénettes y mêle ombre et lumière, vice et vertu, anges et démons. Les auteurs commencent par décrire le contexte, présenter les figures les plus lumineuses du drame, scruter les raisons du conflit et les motivations des insurgés. Suit le récit chronologique des hauts-faits de la guerre et des trois plans de répression successifs décrétés par le pouvoir parisien, offrant un saisissant panorama de cette page d’Histoire de France trop souvent occultée. On y découvre les sept grands chefs vendéens – Cathelineau, d’Elbée, Bonchamps, Stofflet Lescure, La Rochejaquelein et Charrette -, ces meneurs d’hommes aux charismes extraordinaires, mais aussi des personnages féminins moins connus du grand public, comme Marguerite de Bonchamps, Victoire de Lescure, Renée Bordereau dite l’Angevin… ; on assiste aux plus furieuses-batailles : Saumur, Nantes, Torfou, Cholet Dol-de-Bretagne, Le Mans… ; on est pétrifié devant l’horreur des ordres de destruction (aout 93), d’extermination (octobre 93) et d’anéantissement (janvier 94), qui s’abattirent sur la Vendée, ne laissant aucune chance aux insurgés, ni même aux femmes (le « sillon régénérateur ») et aux enfants de cette « race maudite »… L’épopée vendéenne, forte en émotions, transporte le lecteur et ne peut laisser personne insensible, tant elle est sublimée par l’héroïsme et les souffrances de tout un peuple soudé dans l’adversité, confronté à des épreuves inimaginables, telles la Virée de Galerne, son incroyable odyssée, les noyades de Nantes ou les colonnes infernales. Ces pages montrent enfin comment l’espérance et la sainteté peuvent triompher des atrocités endurées, tandis que le pardon qu’accordèrent les Vendéens a leurs persécuteurs attend encore en retour un geste de reconnaissance et un minimum de repentance de la nation.