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Caractéristiques | |
Année de parution | 2002 |
1960. Longtemps on ne possEda sur REquista, ville pittoresque et haut perchEe de l’Aveyron, si apprEciEe pour son site et sa gastronomie (pour son friton, pâtE fait » des plus fins morceaux de chair de porc « , sa truite du Giffou ou de la Durenque, et ses tranches de jarret glacE…) que des informations partielles et dispersEes. C’est grâce à un enfant du pays, devenu le premier magistrat de la localitE, Albert Fournier, et à un ancien industriel adonnE à l’histoire locale par passion, Marcel Massol, qu’on put enfin disposer de l’ouvrage prEsentE ici. On y apprend qu’il y avait, sur le terroir, des villas gallo-romaines au Ier siècle (à Tayrac, Cussac, Rulhac et Brasc…), que les domaines de Lestrade, Courviala et Peyrade, Etaient desservis par des voies à la même Epoque et que les trois moulins EdifiEs au Moyen Age sur le Tarn, deux à Lincou et un à Lacroux, possEdaient des meules à farine et une installation pour fabriquer de l’huile. REquista, petit village à l’origine, dotE de privilèges en 1292, vit ses murailles consolidEes pendant la guerre de Cent Ans, porteuse de misère, comme les affrontements religieux du XVIe siècle et ce n’est qu’au XVIIe siècle que la ville connut une certaine prospEritE avec l’Elevage chevalin (commerce avec l’Espagne), puis avec la fabrication de la toile (qui se vendait même en AmErique), avant de longues pEriodes de disette auxquelles les REquistanais et leurs voisins mirent fin grâce à la culture du châtaignier. Au XIXe siècle, la citE aveyronnaise prend de plus en plus d’importance : elle est prospère et commerçante et sa population s’accroà®t. Elle organise 12 foires par an, le 8 de chaque mois, et on y vend des porcs, des bœufs, des taureaux, des vaches, des veaux, des moutons, des brebis, des chèvres, des bêtes de somme et même des chevaux ; ajoutons les volailles de toutes sortes, les lEgumes et les fruits, les œufs et le beurre, sans compter les poteries, les serviettes de toile de lin et de chanvre… Au siècle suivant, ce dynamisme et cette prospEritE se sont maintenus, malgrE un lourd tribut payE par les REquistanais pendant la Première Guerre mondiale et la crise agricole que subit notre pays (dès 1960) ; peu à peu, le tourisme est devenu pour REquista et toute sa rEgion une industrie nouvelle : air vivifiant, fraà®cheur des ruisseaux, vallEe du Tarn, Brousse, Lincou et Combradet, route des lacs du LEvEzou, sites d’Ambialet, du viaduc du Viaur, ou du château du Bosc.© Micberth
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Année de parution | 2002 |