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Qu’ont en commun Richard Coeur de Lion, Du Guesclin et Lancelot, Don Quichotte ou Ivanohé ? Défenseurs de belles et justes causes, ces chevaliers réels ou romanesques tournoient sans merci, s’affrontant en joutes et défis armés caractéristiques de la société féodale. C’est l’histoire de ce sport chevaleresque, si vivant dans notre patrimoine culturel, que Sébastien Nadot nous conte avec enthousiasme. Dès la seconde moitié du XIe siècle, dans toute l’Europe, les guerriers s’adonnent aux tournois dont les chevaliers sont particulièrement friands. Mais ces combats, dangereux et violents, ne plaisent pas à tous. Apparaît alors un nouveau jeu, en duel et mieux réglé : les joutes, combats singuliers o๠rompre les lances permet aux champions de remporter la gloire… et aussi quelque argent. Imitant les légendaires chevaliers de la Table ronde, les jouteurs s’amusent dans des compétitions de plus en plus spectaculaires. En tribunes, les dames tombent en pâmoison tandis que le public encourage, prend parti, rit et laisse fuser les quolibets. A la fin du Moyen Age, Bavard, le Chevalier sans peur et sans reproche, incarne la perfection dans les lices comme à la guerre. Fervents jouteurs, François l Charles Quint et Henri Vlll Tudor ne conçoivent pas une fête ou une rencontre diplomatique sans quelques jolis coups de lances. Avec les évolutions militaires, la chevalerie disparaît et avec elle la pratique des joutes. Mais ses héros restent vivants à travers la littérature !!