1886. La commune de Royère, qui fait partie du plateau de Millevaches,  » chaà®ne dont les premiers Echelons commencent au bord du Thaurion, pour aboutir à  Meymac et se rallier, par de simples collines, aux monts du Cantal « , a tout ce qu’il faut pour sEduire les visiteurs amateurs de randonnEes, de patrimoine architectural (Eglise du XIe siècle) et d’histoire riche et ancienne. C’est aussi ce qui a fascinE ZEnon Toumieux, membre de la SociEtE des Sciences naturelles et archEologiques de la Creuse et de la SociEtE archEologique et historique du Limousin, qui brosse, dans cet ouvrage, un portrait puissant et dEtaillE du terroir de Royère-de-Vassivière. Commençant par la description des lieux ( » la commune de Royère, composEe de montagnes, de plateaux d’une grande altitude, de vallEes… « ), il poursuit par une Etude de la population (recensements de 1841 à  1881), de la langue (français et dialecte) et de l’histoire de la citE, depuis les origines (antiquitEs) jusqu’à  la fin du XIXe siècle. Plus intEressE par le passE de Royère au quotidien que par des EvEnements dramatiques et retentissants – même si les anecdotes ne manquent pas : comme cette histoire de l’huissier Tixier, dEculottE et jetE dehors par les gens du marquis d’Aubepeyre – ZEnon Toumieux dresse un vaste panorama de la localitE et de ses habitants sous l’Ancien REgime et à  l’Epoque contemporaine : importance de la paroisse, puisque le prêtre prEsida longtemps à  tous les actes de la vie civile, naissance (sous la REvolution) de la commune, rôle des seigneurs et des notaires, des juges de paix et des huissiers, handicaps constituEs par l’absence d’un vEritable service des postes et par le mauvais entretien des chemins, service militaire et assistance publique. L’auteur recense aussi tous les villages de la partie orientale et occidentale de Royère, les productions locales (agricoles, commerciales et industrielles), les modes d’habitat, d’habillement et d’alimentation, le comportement familial, coutumier et religieux. © Micberth