Sacrifiée par l’Autriche à Napoléon en 1810, Marie-Louise fut une impératrice digne et d’une grande rectitude de moeurs. Victime depuis deux siècles de calomnies pour avoir aimé le général Neipperg puis l’avoir épousé à la mort de Napoléon, Marie-Louise se battit pour son fils qu’elle rêvait de voir Duc de Parme après elle et dont elle fut séparée en 1816. Son seul soutien contre Metternich fut le général Neipperg qui défendit ses droits sur Parme et gouverna le duché à ses côtés. Ce que l’on a reproché à Marie-Louise, traitée jusque-là en pion diplomatique, est de s’être finalement assumée en tant que femme libre et d’avoir reconstruit sa vie dans la quiétude de Parme qui lui faisait oublier les tempêtes de l’Empire. Guy GAUTHIER, ancien magistrat, ancien sous-préfet, docteur en histoire de la Sorbonne et professeur en sciences politiques à l’ICES, est également intervenant dans l’émission télévisée Secrets d’Histoire.