SAINT-MALO HISTORIQUE

EDOUART PRAMPAIN

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1811. Patrie de Chateaubriand, dont on peut voir le tombeau sur le rocher du Grand BE, mais aussi des corsaires Surcouf et Duguay-Trouin, des navigateurs Jacques Cartier et La Bourdonnais, du philosophe La Mettrie et du mathEmaticien Maupertuis, Saint-Malo cultiva, tout au long de son histoire, un goà»t de la libertE que d’aucuns jugèrent effrEnE, mais qui n’Etait, en rEalitE, qu’un amour de l’indEpendance obstinE et l’attachement à  une prospEritE durement gagnEe. NEe d’un acte de foi, d’une cohEsion ardente Etablie autour d’un Evêque qui Edicte des lois et dresse des murailles, Equipe des navires et lève matelots et hommes d’armes, la ville n’a pas voulu rester exclusivement ecclEsiastique : haut justicier, le prElat a longtemps partagE ses privilèges et ses droits avec le chapitre. Bientôt se constitue une commune jurEe, avec ses franchises municipales et commerciales, expression rEelle d’une collectivitE forte et indEpendante. Solidement Etablie dès le XIVe siècle, elle accroà®t sa force et son importance, en 1513, avec l’Edit royal qui enlève aux Evêques la nomination du corps de ville. Dès lors, les Evêques, les chanoines et les bourgeois entretiennent des rapports difficiles mais rEguliers et ils se retrouvent toujours unis face au danger, à  l’envahisseur Etranger ou au souverain local qui tente de les asservir. Même quand la Bretagne devient province française, les Bourbons devront composer avec la citE ; quant aux Anglais, ils essaieront vainement de dEtruire Saint-Malo, ” d’Ecraser le nid de corsaires ” ; croisières, blocus et bombardements seront organisEs sans succès. ” Pendant les guerres de la Succession d’Autriche et de Sept Ans, Saint-Malo arma pour la course 194 navires, pendant la guerre d’AmErique, 72, pendant les guerres de la REvolution et de l’Empire, 129. ” La paix revenue, la citE à  demi autonome et guerrière est devenue un chef-lieu de district, puis une sous-prEfecture du dEpartement d’Ille-et-Vilaine. Le port des corsaires s’est changE en port de pêche, en centre d’importation et d’exportation, puis en station balnEaire visitEe par les Anglais. Reste un site magnifique qui tEmoigne de ce passE prestigieux : les remparts, la tour Solidor et la tour Quic-en-Groigne, les forts de mer, la cathEdrale et la chapelle Saint-Sauveur… et (plus rEcents) le musEe de la Ville et le musEe Jacques Cartier, les Ecoles nationales de la marine marchande, le port de commerce et les ports de plaisance.Une cohabitation Emouvante entre le prEsent et le passE.© Micberth

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