De Cheverny aux champs de bataille de la Première guerre mondiale, en passant par l’Égypte, la Terre Sainte, le sud de l’Europe et le Poitou, le comte Henri de Vibraye (1874-1971) a pour ambition de donner « un aperçu de ce qu’était la vie d’un « homme du monde » avant cette date fatidique de 1914 ». Dans ses souvenirs de jeunesse, il dépeint avec nostalgie son enfance au château de Cheverny et à Paris. Il décrit ensuite ses voyages en Égypte, qu’il découvre avec sa tante la princesse de Blacas, et la campagne de fouilles qu’il y dirige. Après son mariage avec Madeleine de la Morandière, il s’installe au château de La Roussière, dans les Deux-Sèvres. Ses mémoires se terminent par le récit, teinté d’esprit et d’humour, de son affectation à la mission française auprès du corps de cavalerie de l’armée britannique lors de la bataille d’Arras en 1917. Après la Grande guerre, Henri de Vibraye se consacre à sa propriété et à la chasse. Il est l’auteur d’ouvrages de vénerie réputés et d’un historique du Jockey Club.