TOURCOING. HISTOIRE DE

CHARLES ROUSSEL-DEFONTAINE

55,00

UGS : 2655 Catégories : ,
Partager :

1855. L’origine prEcise de la ville de Tourcoing Etant difficile à  dEterminer, Ch. Roussel-Defontaine prEfEre opter, dans son ouvrage, pour la source la plus sà»re : la charte de 1080 qui fut le premier document officiel mentionnant l’existence de la citE, à  travers l’Evocation, par Mirous, du seigneur Saswallus de Torcoin. Peut-être y eut-il un habitat local à  l’Epoque gauloise, gallo-romaine, ou franque, mais rien ne l’indique avec certitude. C’est le même souci de l’authenticitE des faits qui conduit l’auteur à  retracer l’histoire de l’agglomEration, en Etayant toujours ses affirmations sur des archives qui font autoritE et à  traiter ce (vaste) sujet sous tous ses aspects. Aussi commence-t-il son rEcit en Evoquant tout d’abord, dans un chapitre intitulE PrEliminaires, le passE de la Flandre, soumise à  des dominations diverses (française, anglaise, bourguignonne et autrichienne), car le destin de Tourcoing dEpendit souvent de ces contextes particuliers. Il lui apparaà®t tout aussi nEcessaire de rappeler la topographie des lieux (superficie de 1 509 hectares en 1850), les interprEtations, parfois poEtiques, de l’appellation de la citE (du celtique turg, passage et de oing, bois : au passage du bois), la disposition des rues et des places de la ville, les noms des hameaux tout proches (la Malsence, le Phalempin…) et l’Evolution de la population. Quant à  l’histoire de Tourcoing, dans son foisonnement d’EvEnements, il la divise en deux parties : d’abord de 1080 à  1790 et ensuite de 1790 ” à  nos jours “. Dans ce domaine, la moisson recueillie par lui est Enorme : des chartes du XIIe siècle qui nous apprennent qu’il y avait alors des manufactures prospères intra muros (vente, en 1173, par Philippe d’Alsace de draps et d’Etoffes fabriquEs en Flandre) à  la rEception, par les Tourquennois, de NapolEon III et de son Epouse, le 24 septembre 1853, en passant par l’Etablissement d’une foire annuelle en 1491, l’assassinat de Pierre Famelart, curE de la ville, par les hErEtiques (dEcembre 1571), l’affreuse disette de 1693, le rapt de plusieurs notables par des troupes hongroises en 1744, la situation financière critique de la ville en 1790, ou la visite du duc de Berry, le 10 aoà»t 1815, c’est une vEritable EpopEe au quotidien, civile, guerrière, religieuse, Economique et historique qui est retracEe ici ; pourtant, ce fourmillement d’anecdotes, de choses vues et vEcues, dont quelques exemples seulement viennent d’être donnEs, n’entraà®ne pas Ch. Roussel-Defontaine vers un dEbordement narratif : ce qui l’intEresse, c’est la rEalitE de Tourcoing dans sa totalitE ; aussi consacre-t-il un chapitre tout entier au dialecte tourquennois (origine, comparaison avec ceux de Lille et de Cambrai, Etymologie et prononciation…), un autre aux moeurs des habitants de la ville – aux distractions (jeux de boules, tir à  l’arc, combats de coqs) et aux arts et sciences – un autre encore (très important) à  l’industrie et au commerce, à  leur anciennetE et à  leur Evolution, aux statuts et aux règlements, au blocus continental, à  la machine à  vapeur et aux Tourquennois qui se sont distinguEs dans les affaires. Enfin, il dEcrit le culte à  Tourcoing au fil des siècles, ainsi que les Edifices religieux, les Etablissements de bienfaisance et les monastères, l’administration municipale et financière, l’instruction publique et les confrEries.© Micberth

Informations complémentaires

Siècle