Pourquoi mon père revenait-il sans cesse sur le souvenir de sa ferme natale du Saosnois ? Il nous racontait les petits bonheurs et les grands malheurs qu’il y avait vécus. Mais cela n’expliquait pas l’attrait qu’exerçait sur moi ce domaine atypique du Vivier, situé aux marches du Perche, et dont l’histoire comportait de nombreux mystères. Pourquoi cette si grande cour fermée par des murs et ce petit arbre méditérranéen près de la maison. Où menait ce souterrain ?
Poussé par une étrange curiosité, je m’engageai dans l’escalier de la cave pour remonter le temps. J’y découvris des histoires issues des limbes du passé, comme celle du chevalier de Tascher, lointain cousin de l’impératrice et issu d’une grande famille du Perche.
Gentilhomme voyageur, il fut à l’origine du château édifié sur ces lieux peu avant la Révolution et aujourd’hui en partie disparu.