VALENCIENNES (LA TERREUR ROUGE À  – 1794-1795)

J. LORIDAN PREFACE P. GUIGNET

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1909. La Terreur, Epoque extrême de l’histoire française, s’insinue à  Valenciennes par le biais d’organisations et de personnages au profil plus ou moins redoutable. Ainsi Lacoste dispose d’une puissance d’intervention immanente concrEtisEe par des organismes de poigne tels le ComitE de surveillance, omnipotent dans l’ouverture des courriers, la SociEtE populaire spEcialisEe dans la dEnonciation intensive, et le ComitE d’Epuration qui se raconte de lui-mEme… De la tête en rEvolution, au ventre forcE au jeà»ne, le manque des denrEes de base sert de liaison. Après des recherches de grain tous azimuts en ville et à  l’Etranger, l’Energie ultime s’Epuise en Emeutes. Pratique surdEveloppEe en ces temps agitEs, les arrestations visent diverses catEgories d’habitants : magistrats, prêtres, religieux et modestes citoyens de tous horizons. La contrepartie est automatique : Evasions en sErie. L’imagination est dEcuplEe, motivEe par l’enjeu d’une libertE recouvrEe : dEguisement, carte de complaisance, recroquevillement sous les fourrages. Les marchEs et le tumulte consubstantiel reprEsentent l’instant idEal pour les reclus. Le religieux n’est pas mieux loti en son antre sacrEe. En mission, les Jacobins s’adonnent au pillage des Eglises et des sacristies et à  la destruction des Epitaphes et des statues de saints. A Valenciennes, le culte est fermement banni, on lui substitue la croyance au Temple de la Raison et à  l’Arbre de la LibertE, avec toutes les majuscules requises. Aimablement prEfacEe par le professeur d’histoire moderne, Philippe Guignet, l’oeuvre de Loridan ne nous lasse pas dans cette sombre EpopEe dEstructurante.© Micberth

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