1933. Rien de plus frustrant, pour un amoureux de sa terre natale, que de chercher en vain un ouvrage qui lui soit consacrE et qui relate son histoire d’une manière claire et prEcise. C’est le sentiment cuisant de cette lacune qui poussa Marcel Boissière à  rEdiger cette monographie sur Valmont, un vEritable modèle du genre dans la mesure o๠l’essentiel y est dit dans un style alerte et concis. Dans son Evocation du passE, l’auteur nous conduit, à  travers diffErentes rubriques, d’un panorama du bourg, ” auquel la rivière et les coteaux boisEs donnent un aspect des plus agrEables “, jusqu’à  l’Evolution de la situation financière de l’abbaye (document d’archives), en passant par les grands moments de l’histoire du terroir (visite du roi Louis XII en 1508) ou par l’agrandissement de la citE (annexion de Saint-Ouen-au-Bosc, Roux-Mesnil et Le Bec-au-Cauchois, en 1822). Par ailleurs, il ne nEglige naturellement pas le château de Valmont, ” maintes fois citE dans l’histoire “, auquel le nom de Stout, ou d’Estout, le compagnon d’armes de Rollon, est attachE, de même que celui de la famille d’Estouteville, Nicolas ayant fait construire au XIIe siècle, à  Valmont, sa rEsidence, qui fut dEtruite deux cents ans plus tard et remplacEe par la forteresse ” dont il reste des vestiges importants “. Il accorde aussi une attention particulière à  l’abbaye, fondEe par Nicolas d’Estouteville à  peu près à  l’Epoque o๠il Edifiait son château (1169) et confiEe à  des moines bEnEdictins. Autres sujets dEveloppEs : l’Eglise, l’ancienne (1508, première pierre posEe par Louis XII) et la nouvelle (1860), le cimetière paroissial, puis communal (enclave militaire pour les victimes de la guerre de 1914-1918), la liste chronologique des curEs et des abbEs de Valmont, les meubles et les costumes locaux, enfin les coutumes anciennes. © Micberth