1893. Chanoine honoraire de Saint-Flour et historien du Cantal renommE, l’abbE Jean-François Pautard Etait passionnE par l’histoire locale, au point d’Ecrire dans la prEface de son ouvrage consacrE à  ValuEjols :  » Qu’importe à  mes compatriotes les histoires des Mèdes et des Perses, des Grecs et des Romains ? N’est-il pas meilleur de parler au pays de ses propres enfants ?  » Cette profession de foi un peu abrupte mettait l’accent sur ce qui lui paraissait être une prioritE :  » Apprendre à  tous quels Etaient leurs pères, leurs villages et les EvEnements  » qui s’accomplirent chez eux. Un tel savoir Etant à  ses yeux un devoir, il retraça à  l’intention des habitants de ValuEjols et des villages environnants, l’histoire dEtaillEe du terroir, depuis l’ancien Valeujols, seigneurie dès le VIIIe siècle, qui appartint en 1100 à  Bernard-Chevalier, jusqu’à  la commune de ValuEjols au XIXe siècle, Epoque Economiquement prospère, mais secouEe par des  » perturbations politiques « , en passant par l’Evocation de la paroisse elle-même (ruisseaux de Landes, de Lescure et de Loubeyzargues, sol fertile et nouvelles routes, reboisement et Eglise ancienne). Ce souci de l’information historique, qui concernait aussi l’Evolution architecturale de l’Eglise (les sculptures du chœur dataient de 1617), le château, très ancien, qui fut  » sans doute renversE après le dEpart de son seigneur  » et les EvEnements cruciaux de la fin du XVIIIe siècle (Eglise dEsertEe et  » offices dEtestEs « ), ne lui fit pas oublier les traditions locales (les mEfaits du diable de ValuEjols) et le charme pittoresque des localitEs voisines : Chambeyrac avec ses prairies fertiles et Chambon, sur le ruisseau de la Roche, qui vit naà®tre l’abbE Pons et M. Fabre, l’instituteur, Frippès auprès duquel s’Elève la sinistre roche de Chaude-Oreille (ancien coupe-gorge) et Galuse, cElèbre pour ses belles pierres de taille, Loubeyzargues  » dans un petit vallon agrEable et bien plantE « , autrefois section paroissiale de ValuEjols, et Nouvialles, o๠les chutes d’eau permirent de construire plusieurs moulins, enfin Nouviallou, berceau de Louis Pagès, notaire royal (en 1740) et PEret qui fut ravagE par une terrible EpidEmie. © Micberth