1836. Le mouvement rapide, presque incisif de l’histoire de Vierzon affronta parfois les excès de certains grands personnages. Ainsi, VercingEtorix n’hEsite pas à  faire brà»ler la ville pour parvenir à  asphyxier les Romains en leur supprimant tout moyen de subsistance. Quelques siècles après les ravages du guerrier gaulois, c’est à  la rage de Richard Coeur de Lion d’exploser : pour punir un refus blessant qu’on lui a fait, il s’empare de la ville et du château qu’il dEpouille et incendie. Les douceurs de la vie ont aussi leur place. La gEnErositE qui s’exerce à  l’Egard des BEnEdictins fait de Vierzon une terre d’accueil idEale. En 842 Ambram, sire du lieu, leur offre les deux Eglises. En 903 c’est au tour de sire Thibaud de leur fournir un monastère o๠ils peuvent se rEfugier. Les moines cèdent, eux, une table d’argent couvrant l’autel de saint-Pierre afin que Arnould II puisse payer les frais de la croisade. En Echange, ils reçoivent un droit sur le vin des rEcoltes de la ville. Les forges de Vierzon, bâties sur les bords de l’Yèvre, sont vues comme l’un des plus beaux Etablissements de ce genre en France. D’autres fabriques se distinguent comme celles de poterie ou de porcelaine. Ces quelques richesses tirEes d’une histoire mouvementEe et parsemEe de personnages cElèbres, sont autant de tEmoignages sur la qualitE de la ville.© Micberth