Librairie | Les Nouveautés
ETAT DE LA NOBLESSE SAVOYARDE SUBSISTANTE - VOLUME II | |||
ASNIERES DE VEIGY, T. d' et GREYFIE de BELLECOMBE, D. | |||
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Le Comte Éloi Amédée de Foras est l’auteur de l’Armorial et Nobiliaire de l’Ancien Duché de Savoie. Ce monument d’héraldique et de généalogie, en 6 volumes, commencé en 1861, a été continué après la mort de l’auteur, survenue en 1899, par le Comte de Mareschal, le Comte de Viry et le Baron d’Yvoire. Mais l’ouvrage fut interrompu en 1950. Voilà maintenant plus de 70 ans que les heureux détenteurs de l’Armorial de Savoie attendent désespérément une suite à cet ouvrage. Un chercheur aguerri à ce genre de travail, déjà auteur d’un ouvrage similaire, Vaubois, général de Napoléon, généalogie, héraldique, histoire, paru en 2014, a décidé de reprendre le flambeau. Thierry d’Asnières de Veigy a entrepris, avec les mêmes méthodes que celles utilisées par le Comte de Foras, en y apportant de nombreuses améliorations, de continuer l’Armorial et Nobiliaire de l’Ancien Duché de Savoie avec l’approbation du Comte Xavier de Foras, arrière-petit-fils du Comte Amédée. Ce travail vise à dresser l’État de la Noblesse Savoyarde Subsistante. En effet, parmi les 811 familles étudiées par Amédée de Foras, seulement 120 subsistaient encore au début du XXe siècle. La plupart d’entre elles ont déjà fait l’objet d’une notice dans l’Armorial de Savoie. En revanche plus de 350 ont été renvoyées au supplément. Ce supplément n’a pas paru longtemps, et s’est arrêté à la lettre "B" plusieurs familles n’ont pas encore été étudiées, et vous serez heureux de les découvrir. Les notices déjà traitées sont corrigées et augmentées dans les générations passées et mises à jour dans les générations actuelles. Pour mener à bien cet immense chantier, l’auteur s’est adjoint un coauteur de mérite, Damien Greyfié de Bellecombe qui lui aussi a déjà écrit plusieurs ouvrages du même genre sur sa famille, en utilisant les mêmes méthodes. Un autre coauteur, non moins méritant, les a rejoints, Christian Regat, connu pour ses nombreuses publications relatives à la Savoie. Les notices généalogiques sont rédigées sur preuves, après dépouillement des registres d’état civil. Près de 4 000 actes ont été photographiés et archivés. Les archives familiales consultées nous ont permis d’apporter une multitude de précisions. Le présent ouvrage, fort de 656 pages est composé de la liste des souscripteurs, d’un armorial des familles en fin de volume, d’une liste des noms cités et bien sûr de 20 notices familiales : d’Alexandry d’Orangiani ; de Brotty d’Antioche ; de Castagnery de Châteauneuf ; de Charbonneau ; de Chessel ; de Chevron Villette ; Fernex de Mongex ; de Grenaud de Saint Christophe ; de Juge de Pieuillet ; de La Forest Divonne ; de Maistre ; Mathieu de Marcley de Saint Réal ; de Menthon d’Aviernoz ; Michaud ; Millet de Faverges et de Challes ; Millet de Saint-Alban ; Pacoret de Saint Bon ; Rebut de Saxel ; de Reydet de Vulpillières et de Viallet de Montbel. Toutes ces notices généalogiques sont agrémentées des blasons des conjoints, de nombreux portraits de famille, ainsi que de reproductions de documents anciens. Plusieurs centaines de blasons des conjoints sont rassemblés et agrandis dans un armorial des familles alliées en fin de l’ouvrage où l’on trouvera la description héraldique, l’origine de la famille et les sources à consulter. Un index des noms cités, permet de retrouver aisément la personne recherchée. | ||
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INFANTE EULALIE, PRINCESSE D’ORLEANS, SOUVENIRS D’ESPAGNE ET D’EUROPE | |||
BRUNEL, J. | |||
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Les mémoires de l'infante Eulalie de Bourbon (1864-1958), fille de la reine Isabelle II d’Espagne, devenue par mariage princesse d'Orléans et duchesse de Galliera. "Infante bohème et princesse errante", Eulalie passe son enfance en France après l'exil de sa mère. À son retour en Espagne, elle est chargée de représenter son neveu le roi Alphonse XIII lors de missions diplomatiques à Cuba et aux États-Unis. Reçue dans toutes les cours européennes, de l’Angleterre de Victoria à la Vienne de François-Joseph, de la Prusse de Guillaume II à la pittoresque cour de Bavière, l’infante analyse avec un sens politique avisé la rigidité de la cour d'Espagne à l'aune des monarchies européennes. Elle ne cesse de prêcher pour une monarchie constitutionnelle à l’anglaise pour sauver la couronne, tant à Cuba qu’en Espagne. Ses prises de position trop libérales pour l’Espagne conservatrice et ses déboires conjugaux avec le fils du duc de Montpensier conduisent Alphonse XIII à l’exiler de nouveau, en 1912. Photos en noir. Important index des noms. Tableaux généalogiques. | ||
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LES ILLUSTRES CHANOINES DE LA CATHEDRALE DE STRASBOURG | |||
HENNERESSE, D. | |||
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À l’origine, les chanoines étaient chargés de la prière lors des services divins, ils conseillaient l’évêque, géraient le diocèse en cas de vacance du siège et en administraient les biens. Au fil du temps, ils bénéficièrent de nombreux privilèges, dont des revenus spécifiques, et l’entrée au chapitre fut réservée aux familles les plus nobles. La Révolution fit disparaître ces chapitres. Napoléon les recréa. Aujourd’hui, la mission principale des chanoines reste de prier et, spécifiquement à Strasbourg, territoire toujours sous Concordat, d’assurer l’administration du diocèse en cas de vacance du siège épiscopal. Dans cet ouvrage richement illustré, Dominique Henneresse offre une synthèse de l’histoire du chapitre « le plus illustre du royaume de France », du haut Moyen Âge à nos jours. Une histoire intimement liée à celle de l’Alsace, zone d’influences, de rencontres et de conflits entre aires germanique et française. Nourri de nombreuses recherches dans des archives publiques et privées, il raconte aussi, de manière inédite, l’histoire du costume et des décorations canoniales – à Strasbourg, les chanoines portent encore du violet, la mozette, le rochet et la croix pectorale. Ce livre offre une plongée dans un univers ancien de rites et de magnificence, dans un monde au-delà du nôtre, que les chanoines d’aujourd’hui continuent à nous rendre perceptible. | ||
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L'EGLISE DES CORDELIERS - LE SANCTUAIRE DES DUCS DE LORRAINE A NANCY | |||
MARTIN, E. & PENET, P.H. | |||
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Une monographie sur la nécropole des ducs de Lorraine Au cœur de la Vieille-Ville, l’église Saint-François des Cordeliers, fondée à la fin du XVe siècle par le duc René II, est la plus ancienne église de Nancy. Nécropole des ducs de Lorraine, elle abrite la chapelle Notre-Dame-de-Lorette construite au-dessus du caveau où sont inhumés de nombreux membres de la famille ducale. Embellie par les ducs successifs, l’église fut profanée durant la révolution française avant d’être restaurée au cours des XIXe et XXe siècles et de devenir le lieu de mémoire de la Lorraine ducale. Toujours affectée au culte, elle fait aujourd’hui partie du palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain voisin et présente, depuis le XIXe siècle, plusieurs œuvres remarquables mettant en exergue le riche patrimoine régional. Richement illustré de photographies souvent inédites, l’ouvrage d’Étienne Martin et Pierre-Hippolyte Pénet, première monographie à être consacrée à l’église depuis 1851, retrace les grandes heures de ce monument emblématique de l’histoire lorraine, de sa construction à nos jours. Avant-propos par S.A.I.R. l’archiduc Charles de Habsbourg-Lorraine, chef de la Maison impériale et royale d’Autriche-Hongrie. | ||
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JEAN JOSEPH TESTUT, SEIGNEUR DEL GUO, GARDE DU CORPS DU ROI, MARTYR DE QUIBERON | |||
LAGENESTE, H. de | |||
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L'auteur présente l'histoire de Jean Joseph Testut et de sa famille, depuis la Vicomté de Turenne jusqu'à l'épisode tragique de Quiberon. Il met ainsi en lumière, sur la base de nombreux documents iconographiques, cette saga familiale depuis le Limousin jusqu'à la Bretagne. | ||
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HENRY DE LAGENESTE, OU L'ITINERAIRE D'UN DIPLOMATE FRANCAIS DANS LE XXème SIECLE | |||
LAGENESTE, H. de | |||
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La carrière d’Henry de Lageneste, dans toute sa richesse et sa complexité se révèle d’une actualité inattendue. Pour représenter la France, il aura consacré toute sa vie et sa carrière à sillonner le monde, seul d’abord, puis avec sa famille. De Shanghai à Saint-Domingue en passant par Ottawa, Chicago, Prague, Trieste ou Andorre, il n’aura connu que des pays en proie à des difficultés qu’il s’efforcera d’analyser pour son ministre, voire de résoudre. Tel est le modèle type de la carrière du diplomate dont il conviendrait de conserver la spécificité car elle ne s’apparente en rien à celle des autres hauts fonctionnaires, si compétents soient-ils. C’est grâce à des agents expérimentés comme Henry de Lageneste, « et ils sont nombreux », que le réseau diplomatique français est reconnu comme l’un des meilleurs du monde. Un parcours éclairant sur la diplomatie française au XXème siècle et un témoignage filial tout à fait passionnant ! | ||
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DICTIONNAIRE DES PROTESTANTS FRANÇAIS DE 1787 A NOS JOURS TOME III | |||
CABANEL,P. | |||
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Ce tome 3, qui court sur près de 250 ans, évoque de nombreuses figures qui ont marqué leur époque et donné à la France un accent particulier : pasteurs, banquiers, écrivains, peintres, cinéastes, artistes, savants, industriels, sportifs, voyageurs… Parmi les 1500 notices, notons Pierre Loti, le baron Haussmann, Hermès, Gérard Larcher, Pierre Joxe, Lionel Jospin, Elisabeth Labrousse… Un ouvrage au carrefour de l'histoire, de la sociologie, de la culture, de la religion et de la politique, qui intéressera les protestants mais aussi tous ceux que passionne l'histoire religieuse, et les généalogistes. Un collectif regroupant 160 collaborateurs spécialistes des différents champs abordés dans les notices est placé sous la direction de Patrick Cabanel et André Encrevé, deux des principaux historiens du protestantisme en France, membres du comité de la SHPF. Le premier, auteur, entre autres, en 2012, d'une Histoire des protestants en France, XVIe – XXIe siècle et de nombreux autres ouvrages, est directeur d'étude en « histoire et sociologie des protestantismes » à l'École pratique des hautes études ; le second, auteur, en 2001, de L'expérience et la foi, pensée et vie religieuse des huguenots au XIXe siècle, est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Paris-Est Créteil. | ||
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DICTIONNAIRE DE L’EMPIRE OTTOMAN | |||
GEORGEON, F. | |||
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Comment rendre compte des multiples facettes d’un empire formé à la fin du xiiie?siècle, contemporain de Philippe Le Bel, qui n’a disparu que dans les premières décennies du XXe des contrecoups de la Guerre de 14-18?? D’un empire à la fois multilingue et multiconfessionnel, devenu une puissance mondiale de premier ordre et qui s’étendait à son apogée d’Alger à Budapest, en passant par Alexandrie, Bagdad et bien sûr Constantinople, sa capitale?? En 720 notices, rédigées par 175 auteurs de nationalités diverses, ce dictionnaire relève le défi par une approche globale, transversale et transdisciplinaire, croisant histoire politique, sociale, économique, religieuse, militaire et culturelle. Cette entreprise de grande ampleur, attentive aux nouvelles perspectives et problématiques historiennes, s’est imposée comme une référence incontournable. | ||
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LA FORTUNE DE LA GRANDE MADEMOISELLE | |||
BERNARD, A. | |||
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Une grande fortune attire l’attention du pouvoir : c’est une constante qui se manifeste notamment en 1400, lorsque les négociations entre les ducs de Berry et de Bourbon, lors du mariage de leurs enfants, apportent au roi les moyens qui permettront le retour à la monarchie au début du XVIe siècle des possessions de la Maison de Bourbon. Quelques décennies plus tard, la patiente reconstitution par la branche de Montpensier d’une partie de cette fortune, augmentée par de judicieux mariages, attire l’attention du roi Henri IV, qui s’empresse d’organiser à l’avance le mariage de son fils puîné avec l’héritière de Montpensier. Cela aboutit dix-huit années plus tard au mariage de Gaston d’Orléans avec Marie de Montpensier, qui donne naissance à Anne Marie Louise d’Orléans. Très jeune héritière, Mademoiselle est fière de son lignage et de sa proximité de la famille royale. Elle n’en va pas moins mettre à rude épreuve les conceptions de la Cour à propos du rôle d’une princesse du sang. Cela lui vaudra deux exils, et son insistance à faire libérer Lauzun emprisonné lui coûtera ses deux plus beaux domaines, dont elle conserve toutefois la jouissance jusqu’à sa mort. Les sources documentaires permettent de cerner les éléments qui composent sa fortune, les enjeux et les péripéties rencontrées dans les multiples facettes de sa gestion, ainsi que les acteurs de celle-ci. Elles permettent aussi d’observer le marché de la dette auquel Mademoiselle a recours à partir des années 1660, d’analyser l’origine sociale de ses prêteurs, et d’éclairer l’évolution de ce micromarché, lequel, au-delà de la conjoncture générale, est influencé par la personnalité de l’emprunteuse. Ces analyses éclairent de manière incontestable, sinon immédiatement visible, la règle stratégique qui a prévalu dans la gestion des biens de Mademoiselle : c’est l’intérêt du roi. Ce dernier s’est manifesté à chaque fois qu’il l’a pensé utile, et s’est assuré en fin de compte de la transmission des biens à des membres de sa famille proche. Bernard Allorent a fait carrière dans la banque qui l’a mené successivement de la France aux États-Unis, en Suisse puis en Allemagne. Après quelques années d’activité en tant que consultant dans le domaine de la gestion des risques financiers, il s’est tourné vers la recherche historique dans le cadre de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Cet ouvrage en est l’aboutissement. | ||
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LES GRAVE DE LA BOUTEVELLE, SAINT MALO AU XVIIIème SIECLE | |||
BRULAIS, L. | |||
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Récit historique d'une famille malouine les Gravé de la Bouteveille au XVIIIe siècle, corsaires, officiers de marine de la Compagnie des Indes, armateurs. C’est une monographie inédite que nous présente l’auteur, en plein cœur de l’économie malouine et de l’essor de la traite négrière entre la France, l’Afrique et le nouveau Monde. Un merveilleux inédit !! | ||
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L’AVANT PERE | |||
COQUEBERT DE NEUVILLE, J. | |||
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« Ce qui m’intéresse le plus, c’est ce personnage que j’aimais profondément, personnage à la fois exigeant, personnage bourru, rebelle, affectueux et quelquefois entier… malheureusement atteint trop tôt par la maladie et le handicap… Ce qui m’intéresse le plus, c’est son cheminement personnel, ce qui l’a amené progressivement à faire ou à ne pas faire… » La vie de nos parents recèle des facettes qui nous demeurent pour partie inconnues : les mystérieux temps d’avant notre naissance. Jehan Coquebert de Neuville a entrepris cette recherche ou, comme il le dit pudiquement, cette « reconstitution » d’une existence dont la trame lui avait échappé, celle de son père. Carnets de notes, photographies, cartes postales, attestations diverses, livret militaire forment quelques-uns des maillons visibles de cette chaîne de vie. Lorsque les éléments manquent, l’imagination prend le relais. Ce minutieux travail d’archéologie familiale dévoile la personnalité du père et permet au fils, surpris, ému souvent, de mieux se comprendre lui-même. La devise des Coquebert de Neuville, Fortis ubique, y prend également tout son sens. L'AUTEUR : Jehan Coquebert de Neuville Ingénieur ENSTA, Maître ès Sciences et Business Angel, Jehan Coquebert de Neuville a déjà publié le roman L’Ankou et le Funambule en 2012, Mise à nu en 2016 et La Lune en 2018, tous trois parus aux Éditions du Panthéon. | ||
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LE CHEVALIER DE MAUREY D’ORVILLE | |||
DAUREVILLE, J. | |||
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L’Histoire est pleine de ces témoins modestes qui, tels Claude- Pierre de Maurey d’Orville, attestent d’une période mal connue ou volontairement ignorée qu’est l’histoire de la Restauration. Il en fut l’homme jusqu’au bout. Né au manoir de Planches, non loin d’Alençon, il organisa, dans le Perche normand et le duché d’Alençon, la propagande anti-révolutionnaire et fut l’auteur de divers coups de main. Officier d’infanterie, il émigra avec l’émigration du point d’honneur. Son manoir fut saccagé et tous ses bien vendus. À son retour, surveillé par le régime de Bonaparte avec lequel il refusa tout compromis, il eut de nouvelles aventures qui se poursuivirent sous la Restauration au service de Madame Royale, fille de Louis XVI. Il fut aussi maire adjoint de Sées, sa ville refuge dont il fut un généreux donateur, professeur d’histoire au grand séminaire, puis sous-préfet de Domfront. Il affectionnait le titre d’historien normand, la Normandie à laquelle il consacra ouvrages et recherches. Il était membre de sociétés savantes, collaborait à diverses revues. L’auteur, historien, cherche moins la reconstitution d’une biographie ornaise, ce qu’il tente cependant, que l’analyse d’une époque et la compréhension critique de l’éclosion, d’un sentiment réactionnaire, adjectif qu’il faut entendre débarrassé de la connotation méprisante qui s’y attache couramment aujourd’hui. Ainsi s’affirmait une césure historique : l’atteinte fatale portée au corps du monarque avait été une rupture irréparable. La permanence de l’institution royale, elle seule fondait l’avenir. Les sentiments des vaincus sont souvent ignorés par l’Histoire. Ce sont eux, précisément, qui sont explorés par l’auteur dans cet ouvrage. | ||
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ROBERTET, L’AMI FRANÇAIS DE MACHIAVEL | |||
DURAND MILLE, O. | |||
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Florimond Robertet fut un des personnages les plus influents des règnes de Charles VIII, Louis XII et François 1er. C’est une figure centrale de la Renaissance. Qui le sait ? Encensé de son vivant et par les générations suivantes, il est peu à peu tombé dans l’oubli. Pourtant Machiavel le regardait comme son ami, le grand humaniste Guillaume Budé s’honorait de son amitié et Charles Quint le tenait pour le seul interlocuteur valable dans ses négociations avec la France. Sa carrière recouvre les guerres d’Italie : leurs gloires et leurs échecs, mais aussi l’étincelle magnifique, la Renaissance : Florimond Robertet, amateur d’art avisé, la vécut parmi les pionniers en faisant construire son château de Bury. Son parcours est aussi lié au rôle politique, parfois décisif, de trois femmes remarquables : Anne de Bretagne, Anne de Beaujeu et Louise de Savoie, mises en lumière par l’auteur. Olivier Durand-Mille nous fait revivre dans le fracas des armes – Fornoue, Agnadel, Marignan, Pavie – et la conclusion des traités qui sont souvent l’œuvre de Robertet, sa carrière exceptionnelle, par sa longueur et son importance, avec les diverses fonctions qu’il cumula – « secrétaires des finances », « trésorier de France», conseiller du roi : il fut bien souvent au cœur de l’action quand le destin du pays était en jeu. | ||
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LES MARECHAUX D’EMPIRE… GRAPHOLOGIE | |||
KILIAN, C. | |||
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Cet ouvrage s'adresse à plusieurs publics. D'abord aux lecteurs qui aiment l'Histoire et en particulier celle de la Révolution et de l'Empire ; cette période avait engendré – comme par génération spontanée – des hommes nouveaux. Cet essai s'adresse aussi aux graphologues. Chaque portrait est accompagné de fiches techniques, appelées « éléments d'analyse graphologique » qui leur permettront de juger de la pertinence des portraits et, s'il y a lieu, de faire des remarques. Les méthodes d'analyse s'inspirent pour une bonne part des méthodes enseignées par la Société Française de Graphologie. Enfin, ce travail s'adresse aux étudiants en graphologie qui pourront, s'ils le désirent, s'entraîner, exercer leur sagacité et s'initier aux écritures anciennes. Celles-ci ne devraient pas trop les déconcerter quand ils se rendront compte que les méthodes d'analyse restent les mêmes quelque soit l'époque envisagée. Afin d'éclairer les esprits curieux mais non initiés un bref aperçu des méthodes utilisées leur est donné dans les pages qui suivent, en préliminaires des « éléments d'analyse graphologique » qui accompagnent chaque portrait. | ||
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LA SAGA DES PORTAU, alias PORTHOS | |||
MIQUEU, J. | |||
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Qui ne connaît Porthos, le truculent Mousquetaire immortalisé par le roman d’Alexandre Dumas et les nombreux films de cape et d’épée qui ont suivi. En fouillant dans la poussière de l’histoire, Joseph Miqueu a surtout trouvé des traces de son père Isaac de Portau, leur vrai nom à tous les deux. Issus d’une ancienne famille noble originaire du village béarnais d’Audaux, le père et le fils avaient le même prénom. On découvrira que ce père a eu d’importantes fonctions près des États de Béarn. | ||
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NOS HEROS DEVENUS MUETS | |||
REVEIL, A. | |||
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«?Le premier devoir d'un grand peuple comme d'une famille forte, c'est de s'aimer dans son passé et de s'honorer dans ses morts?» - Fustel de Coulanges Français d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique, c'est ensemble que nous avons conquis et défendu notre territoire. Le sang a coulé mais nous nous sommes protégés les uns les autres, unis par un amour fraternel. Cette lutte fut possible grâce aux compétences de chacun?: coureurs, guetteurs, chasseurs, marins, hommes des plaines ou des montagnes, des déserts ou des forêts. Ensemble, nous avons formé l'armée la plus grande et la plus terrifiante que cette terre ait connue. Un angle original, un point de vue étonnant qui sait cueillir le lecteur. Des thèmes, des décors qui font écho à l'actualité de façon intelligente. Un essai complet, renseigné, qui maitrise son sujet sans être professoral. Un ouvrage accessible à tous sans être de la vulgarisation populaire. Un texte complet et documenté qui apporte un éclairage intéressant et captive même le lecteur ignorant. | ||
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LES MILITAIRES DE LA COMMUNE DE PARIS 1871 | |||
PINEAU, F. | |||
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La Commune de Paris de 1871 s'est vue réappropriée par de multiples tendances politiques, de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par les libertaires, les nationalistes révolutionnaires, les socialistes, les communistes, etc. Objet de passions, de fantasmes et de convoitises, son histoire a laissé à beaucoup le goût de l'inachevé. Louise Michel, le mur des fédérés, la « semaine sanglante » : autant d'évocations d'une révolution manquée, voire contrariée par ses faiblesses. Ce qui surprend notamment, c'est l'absence d'étude sur ce qui fut l'âme, le gage de son existence, le cœur même de la Commune de 1871 : son armée, émanation voulue du peuple par le peuple, mise sur pied dès le mois de mars 1871. Son histoire, son organisation, ses diverses formations, ses uniformes, son armement, etc. sont autant d'aspects qui ont échappent aux travaux historiques, et que nous présentons en ces pages avec une riche iconographie, parfois inédite. Outre les bataillons de gardes nationaux fédérés, vous y découvrirez d’étranges formations comme les tirailleurs blindés de La Villette, le bataillon contre-chouans, l’artillerie maritime, les trains blindés, les équipes de fuséens, la légion Schœlcher et bien d’autres formations aux noms si étranges que la postérité ne les avait pas retenus. Frédéric Pineau est historien, spécialiste des techniques de l'information et de la documentation, diplômé de l'Institut national des sciences et techniques de la documentation (INTD) du Conservatoire national des Arts et Métiers de Paris (CNAM). Il est l'auteur de plusieurs beaux livres aux éditions OREP, ETAI, Histoire et Collections, etc. et d’une centaine d’articles sur les femmes dans la défense nationale, la Croix-Rouge française et la vie à l’arrière au cours des deux guerres mondiales. | ||
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L’ABBAYE DE LENDEVENNEC EN L’AN MILLE | |||
Collectif | |||
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À travers l’étude de quelques décennies de la vie d’un influent monastère breton, les auteurs ouvrent une fenêtre sur une période passionnante de l’histoire européenne, à la jonction entre « premier » et « second » Moyen Âge. Le texte est illustré d’une centaine de documents iconographiques : photographies, cartes, plans, documents anciens (reproductions de manuscrits enluminés...). | ||
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LES RUSSES BLANCS – RETRACER LA VIE D’UN ANCETRE | |||
ZNAMENSKI, N. | |||
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Les Russes blancs durent affronter tour à tour la Première Guerre mondiale, la Révolution bolchévique, la guerre civile, le Grand Exode, la dureté de l’exil (errance, pauvreté, déclassement social), la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Après un premier volume consacré au contexte de leur exil forcé, ce second tome indique les sources d’archives et les pistes à explorer pour reconstituer ces familles dispersées un peu partout dans le monde. L’auteur résume d’abord sa propre histoire familiale et montre que l’on peut remonter le temps même sans parler russe et malgré des données de départ très parcellaires. Il détaille ensuite les particularités de cette recherche généalogique : barrière de la langue, problèmes de datation, modifications de frontières et de noms de villes, relations avec les archives russes, difficultés de paiement, etc. Une 3e partie répertorie les principaux dépôts d’archives concernant les Russes blancs à travers le monde. Consacrée aux recherches en France, la 4e partie explore les archives de l’OFPRA, les dossiers de naturalisation, le fichier central de la Sûreté nationale, le contrôle des étrangers, les archives diplomatiques, etc. La 5e partie est dévolue aux recherches en Belgique : dossiers de la police des étrangers, fonds Cardinal-Mercier, archives russes du musée de l’Armée, etc. La 6e partie se concentre sur les recherches en fédération de Russie et donne des exemples concrets de recherches. Enfin, la dernière partie liste les principaux groupes et pages russophones, anglophones et francophones sur Facebook pouvant faire progresser vos recherches. Petit-fils d’un officier Russe blanc contraint de fuir la Russie en 1920 et qui se fixa en 1924 à Louvain en Belgique, après être passé par Constantinople, Belgrade et Paris, Nicolas Znamensky a retracé le parcours de ce grand-père, de ses trois frères exilés en Yougoslavie, Tchécoslovaquie et Belgique et des autres frères et sœurs restés en Russie. Dans une démarche visant à retisser, par la généalogie, des liens familiaux brisés par les horreurs d’une guerre civile, il a retrouvé des cousins contemporains tout autour du monde, y compris en Russie. Après avoir restitué l’histoire et le contexte d’un exil forcé dans un premier volume, il partage ici son expérience des sources d’archives et des pistes qu’il est judicieux de suivre dans le cadre d’une généalogie. | ||
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LES VILLAGES DE BELLE ILE EN MER AU XVIIIème SIECLE | |||
MUSCH, G. | |||
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Par la compilation des archives civiles, militaires et les témoignages littéraires, l’auteur nous fait entrer dans les singularités de la vie quotidienne insulaire au fil de chapitres thématiques illustrant Belle-Île-en-Mer il y plus de trois cents ans. Ce livre richement illustré nous présente les villages de Belle-Île-en-Mer tels qu’ils étaient en 1719. | ||
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RETROUVER SES ANCETRES PROTESTANTS | |||
BERLIERE, J. | |||
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Si la mise en ligne de sources variées a grandement facilité la généalogie, la multiplicité de ces sources, leur dispersion, leur classement et leur interprétation peuvent plonger le chercheur – même confirmé – dans la perplexité. Certaines recherches sont par ailleurs compliquées par le contexte historique, politique, géographique et social : c’est le cas des non catholiques en France, notamment pour les protestants, minorité religieuse qui a longtemps dû vivre cachée ou s’exiler pour garder sa foi. Victimes de persécutions, ces huguenots sont difficiles à identifier, localiser, retrouver entre 1685 (révocation de l’édit de Nantes) et la Révolution. Or ils sont pourtant présents dans nos arbres, pas seulement dans les Cévennes et le Poitou, mais dans bien d’autres régions de France. Comment faire pour les retrouver lorsqu’on ne peut pas s’appuyer sur les traditionnels actes paroissiaux – baptêmes, mariages et sépultures ? Ce petit guide de généalogie protestante donne des pistes administratives et géographiques, des conseils et des indications méthodologiques selon les périodes, en France et à l’étranger, du XVIe siècle jusqu’à nos jours, pour chercher et trouver des ancêtres protestants. L’auteur, Justine Berlière, archiviste-paléographe, conservateur en chef du patrimoine, est directrice des archives départementales de la Corrèze. Sa thèse sur La Police à Paris au siècle des Lumières : les commissaires du quartier du Louvre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle a été publiée par l’École des Chartes. Elle a également coécrit un polar généalogique, Le Silence des maquis, qui évoque entre autres la répression des protestants par Louis XIV et leur exil. | ||
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LA COMTESSE D’OEYNHAUSEN ET LA VENDEE | |||
AUGRIS, F. | |||
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Sur la base des mémoires rédigés par la comtesse, une femme mystérieuse au destin hors du commun, qui passait tantôt pour la maîtresse du général vendéen Forestier, tantôt pour son empoisonneuse. Une présentation inédite de Leonora de Almeida Portugal Lencastre et Lorena, agent contre-révolutionnaire active. | ||
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CROISES – UNE HISTOIRE EPIQUE DES GUERRES POUR LA TERRE SAINTE | |||
BARUCQ, L. | |||
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1095. L'empereur de Byzance demande l'aide militaire des chrétiens d'Occident afin de restaurer sa puissance menacée par les musulmans. Le pape Urbain II, saisissant l'occasion, exhorte ses fidèles à délivrer la Terre sainte de l'emprise islamique. Les volontaires sont légion, d'autant que l'absolution des péchés leur est promise. Si la première croisade, qui s'achève par la prise de Jérusalem, est vécue comme un succès par les chrétiens, les musulmans y voient, eux, une terrible humiliation. Dès lors, Europe et Proche-Orient s'enlisent dans une guerre sans fin, aux répercussions encore tangibles aujourd'hui. Pour la première fois, un historien nous donne un récit totalement incarné des croisades. Dan Jones s'intéresse en effet ici d'abord et avant tout aux individus, qu'ils soient chrétiens, juifs, musulmans, hommes ou femmes, célèbres ou anonymes. Doué d'un sens de l'intrigue digne des plus grands romanciers, il nous fait entrer dans leur intimité et nous offre ainsi un tableau passionnant et inédit de l'époque. C'est littéralement une autre façon d'écrire, de lire... et de vivre l'Histoire. | ||
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MARIE ANGELIQUE DE FONTANGES – LA DERNIERE PASSION DU ROI SOLEIL | |||
DAGUENET, P. | |||
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Reprenant les mots de l’abbé de Choisy, Françoise Chandernagor fait dire à Madame de Maintenon dans sa magnifique Allée du roi que la « petite Fontanges [est] belle comme un ange et sotte comme un panier ». Description cruelle mais efficace ! Il semble en tout cas que cet impitoyable jugement ait longtemps été considéré comme suffisant, car Marie-Angélique de Fontanges n’a fait l’objet d’aucune étude sérieuse jusqu’à aujourd’hui. Il est en effet communément admis que cette jeune Auvergnate, montée à Paris pour devenir dame d’honneur de la princesse Palatine, n’a été qu’une « transition » entre les deux grands amours de Louis XIV : Madame de Montespan et Madame de Maintenon. Décédée prématurément en 1681, à peine âgée de vingt ans, elle n'aurait été qu’un charmant divertissement pour le roi. Pourtant, cette vision paraît bien réductrice et surtout très éloignée de la vérité : une étude approfondie des sources prouve que le Roi-Soleil a en réalité éprouvé une vive passion pour cette belle et intelligente jeune femme. Au milieu des intrigues de cour et de la sordide Affaire des Poisons qui agita la France de 1679 à 1682, il est en réalité fort probable que Mademoiselle de Fontanges en ait dérangé plus d’un, et que sa mort – ainsi que celle de l’enfant qu’elle a eu du roi – ne soit pas si fortuite qu’on le croyait... Avec un talent narratif certain, Patrick Daguenet rétablit enfin la vérité et fait la lumière sur ce personnage trop longtemps méconnu. Patrick Daguenet est enseignant, historien et conférencier. Spécialiste de l’époque moderne en général et de l’histoire de Fontainebleau en particulier, il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages tels que Les séjours de Marie-Antoinette à Fontainebleau (2011) et L’aurore du Roi-Soleil, le long séjour de Louis XIV à Fontainebleau en 1661 (2016). Il a également contribué à l'ouvrage Marie-Antoinette, dans les pas de la reine (dir. J.-C. Petitfils, Perrin, 2020). | ||
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LES VENDANGES D’UN DESTIN | |||
LENCQUESAING, M.E. de | |||
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Les Vendanges d’un destin raconte le parcours exceptionnel d’une femme que le destin a mené des rives de la Garonne aux rives du Missouri, de Bordeaux à Constantine, des grands domaines du Médoc aux vignobles d’Afrique du Sud. May-Eliane de Lencquesaing, aujourd’hui âgée de 97 ans, est issue d’une ancienne lignée de viticulteurs et de courtiers en vins bordelais et d’une famille anglo-espagnole des Philippines. Ayant épousé un officier de carrière, elle a d’abord mené avec ses enfants une vie de garnison avant de gérer de prestigieux vignobles, en particulier Pichon-Longueville Comtesse de Lalande à Pauillac, qu’elle a littéralement porté au firmament, et Château Bernadotte à Saint-Sauveur, puis de créer en Afrique du Sud le magnifique domaine de Glenelly. Ces pages captivantes font découvrir au lecteur d’aujourd’hui le quotidien d’une époque disparue et la face cachée de certains événements. Un long voyage ponctué de surprises et de retournements dont May-Eliane de Lencquesaing, membre de l’Académie des vins et de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, nous livre ici les multiples étapes et les moyens d’en franchir les obstacles. | ||
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LES TROIS GLORIEUSES | |||
MONTPLAISIR, D. de | |||
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Depuis 1789 et après avoir vu se succéder huit régimes politiques et autant de Constitutions, la France de la Restauration croyait, depuis 1815, avoir touché au port. Apaisé, le pays commençait à jouir d’un réel bien-être : la Charte octroyée par Louis XVIII garantissait des libertés publiques rénovées ; l’économie connaissait une phase d’expansion sans précédent ; le royaume, ayant enfin pansé les plaies des guerres de l’Empire, avait retrouvé son premier rang en Europe et son influence dans le monde. Le nouveau roi, Charles X, monté sur le trône en 1824, alerte, généreux et séduisant, semblait promettre une ère de paix et de prospérité, que déjà la littérature romantique saluait avec enthousiasme. Puis, peu à peu, les choses se détraquèrent. Des vents mauvais commencèrent à souffler contre un gouvernement qui, outre quelques maladresses, resta aveugle aux forces montantes décidées à l’abattre, non en vue d’améliorer le sort des Français mais simplement pour prendre le pouvoir et en faire profiter un clan depuis longtemps à l’affût. C’est ainsi qu’instrumentalisé par celui-ci, le peuple de Paris, en trois journées d’émeute, les 26, 27 et 28 juillet 1830, renversa un trône que l’on croyait indestructible. Le nouveau régime, issu des barricades, eut à cœur de se justifier en édifiant la mythologie des « Trois glorieuses » afin de camoufler sa confiscation de la révolution. Le présent ouvrage apporte un éclairage original et souvent inattendu sur les événements de cette période, sur leurs causes profondes et sur leurs conséquences. Il décrypte les ressorts du remplacement d’une aristocratie traditionnelle et trop solidaire de son passé par une ploutocratie opportuniste et évolutive. Il tente enfin d’expliquer la permanence d’un certain « syndrome » révolutionnaire français, dont on remarquait encore les traces en mai 1968 ou, plus récemment, avec le soulèvement des « gilets jaunes ». Spécialiste du XIXe siècle, Daniel de Montplaisir a publié chez Perrin une biographie de Charles X et du comte de Chambord. | ||
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AUMALE ET CHANTILLY – PHOTOS DU XIXème SIECLE | |||
Collectif | |||
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Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition qui a lieu au musée Condé au château de Chantilly du 15 octobre 2022 au 26 février 2023 dans le cadre du bicentenaire de la naissance du duc d’Aumale (1822-1897), donateur de Chantilly à l’Institut de France. Fils du roi Louis-Philippe, Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897), hérite en 1830 à l’âge de huit ans du domaine de Chantilly de son grand-oncle et parrain le dernier prince de Condé (1756-1830). Brillant général, gouverneur de l’Algérie en 1847, il voit sa carrière brisée par la révolution de 1848. Exilé en Angleterre de 1848 à 1871, le duc d’Aumale se consacre désormais à ses collections d’objets d’art qui font aujourd’hui de Chantilly un joyau du patrimoine français. Sans héritier direct depuis la mort de son dernier fils en 1872, le duc commande à Claudius Couton une couverture photographique de Chantilly, puis fait reconstruire à partir de 1875 par l’architecte Honoré Daumet le grand château mutilé depuis la Révolution. Après la reconstruction, il confie en 1885 à Alphonse Chalot, un enfant de Chantilly, les prises de vues du château, témoignage irremplaçable sur la genèse de son accrochage. Ayant installé ses collections dans le château, il lègue le musée Condé à l’Institut de France en 1884, avec interdiction de prêter ses collections et de modifier sa présentation. | ||
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LES ROIS WISIGOTHS DE TOULOUSE | |||
CASSAIGNEAU, J. | |||
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En près d’un siècle, les rois wisigoths établissent une dynastie et étendent leur autorité de la Loire au Sud de l’Espagne mettant ainsi en place l’un des premiers royaumes barbares d’Occident qui prend fin dans le Sud-Ouest au début du VIe siècle. Un complément d’enquête qui dévoile un pan méconnu de l’histoire du sud-ouest de la France. | ||
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HISTOIRE GENEALOGIQUE ET HERALDIQUE DE LA MAISON DE LUSIGNAN | |||
BORD, L.J. | |||
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Du Xe au XIIIe siècle, la famille de Lusignan en ses diverses branches descendantes d’Hugues Ier le Veneur s’est progressivement élevée au rang de l’une des plus puissantes Maison seigneuriale du Poitou, n’hésitant pas à s’opposer aux Plantagenets, leurs suzerains en tant que ducs d’Aquitaine, puis aux Capétiens. Vaincus par Louis IX, ayant perdu bon nombre de leurs possessions territoriales, ils n’en connurent pas moins une nouvelle ascension sociale grâce à la branche cadette implantée dans le royaume latin de Jérusalem, avec un roi en la personne de Guy de Lusignan (le vaincu de Hattin) et surtout une longue lignée de rois de Chypre qui se prolongea jusqu’au XVe siècle et d’où furent également issus plusieurs rois d’Arménie aux XIIIe et XIVe siècles. Ce volume ne prétend pas retracer l’histoire événementielle de la Maison de Lusignan mais se penche sur la généalogie et l’héraldique de ces grands feudataires, tant en Occident qu’au Proche-Orient. L’histoire généalogique présente un avantage certain permettant de la considérer comme complétant l’histoire événementielle : elle va s’intéresser à tous les représentants d’un lignage, même les plus obscurs. Quant à l’héraldique, son importance est maintenant pleinement reconnue pour les études des lignages médiévaux : le fait de blasonner et de représenter les armoiries des diverses branches d’une famille et de ses alliances permet, par exemple lors de l’établissement d’une ascendance par quartiers, de visualiser immédiatement les systèmes d’alliances. Ainsi que l’écrit Martin Aurell dans sa préface : « Fondé sur une abondante bibliographie à jour, le livre de Lucien-Jean Bord sur les Lusignan représente un instrument de travail solide, qui rendra bien des services au chercheur et qui passionnera le généalogiste. » Vice-président de la Société Mabillon et membre de la New York Academy of Sciences, Lucien-Jean Bord poursuit ses recherches sur la civilisation médiévale dans le cadre de l’ANR / DFG Cœnotur (Universités de Tours et de Hambourg). | ||
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PIERRE D’IBERVILLE ET JOSEPH DE SERIGNY, DES CANADIENS DANS LA MARINE DU ROI SOLEIL | |||
BUSSEAU, L. | |||
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Entre 1686 et 1706, la vie et la carrière navale de Pierre Le Moyne d'Iberville et de son frère cadet Joseph Le Moyne de Sérigny, deux fils du coureur de bois Charles Le Moyne natifs de Montréal, sont des exemples d'une culture militaire canadienne différentes de leurs contemporains européens. Nés en Nouvelle-France, importante périphérie coloniale de la France au XVIIe siècle, les frères Le Moyne ont profité d'une période mouvementée, liée aux différents conflits face à l'Angleterre, la Hollande et l'Espagne, pour se positionner au sein du monde atlantique français. Ils s'imposent comme des acteurs militaires et économiques aux différents ministres et au roi Louis XIV lui-même | ||
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